Nouvelles d'Alwÿn
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Nouvelles d'Alwÿn
Bon voilà, je me suis mise à écrire des nouvelles depuis peu, et je tenais à vous les faire partager. Pour l'instant je n'en ai que deux, dont une seule sur le pc, mais dès que j'en aurai le courage je recopierai celle que j'ai écris à la main sur l'ordi (soit je ne sais pas encore quand ^^).
L'Accusé.
« Accusé, levez-vous ! »
Dans la salle, face au procureur de la cour de justice se trouvait une foule très importante. Tous attendaient que le verdict tombe. Tous en avaient après cet homme étrange au centre de la pièce, se tenant debout à côté de son avocat. Pendant de très longues années il avait été recherché activement par Interpol, et une petite fille, qui avait d’ailleurs été victime des ravages causés par cet individu, l’avait trouvé en Grèce, se cachant dans les ruines antiques de Delphes. Plusieurs de ses victimes s’étaient un jour mis d’accord pour mener une guerre contre lui, malgré que le but qu’il désirait atteindre par le biais de ses actes était de rendre les gens du monde entier heureux. Mais le monde avait changé, et aujourd’hui, plus rien n’était comme le jour où il était né… Et désormais il était la personne la plus détestée sur Terre.
« Moi, procureur de la cour suprême, tient à vous rappeler les accusations portées contre vous. J’ai devant moi la liste de ces-dernières, que je vais donc pouvoir offrir à l’assistance, et aux jurés. Vous êtes donc désigner coupable pour atteinte à la liberté d’autrui, possession d’armes non répertoriées et non réglementaires, non-assistance à personne en danger, assassinat, homicide volontaire et involontaire, via un harcèlement sur certaines de vos victimes, ou des blessures considérées comme « poisons » car n’agissant qu’à long terme et uniquement si la victime n’est pas prise en charge par une cellule médicale, et finalement double identité. Nous commencerons les questions par celles concernant cette dernière accusation. »
L’homme assis à la droite du procureur se leva alors, et d’une voix forte, afin que toute l’assistance ainsi que tous les journalistes présents puissent entendre, s’adressa à l’accusé :
« Monsieur, j’ai devant moi des papiers attestant de votre identité. Mais ces papiers n’indiquent pas le même nom. Alors, je vous demanderais de me dire enfin lequel de ces deux noms et le bon, ou si aucun des deux n’est le vôtre, de me donner le nom qui vous a été donné à votre naissance. Alors, vous appelez-vous Eros ou Cupidon ? »
« Accusé, levez-vous ! »
Dans la salle, face au procureur de la cour de justice se trouvait une foule très importante. Tous attendaient que le verdict tombe. Tous en avaient après cet homme étrange au centre de la pièce, se tenant debout à côté de son avocat. Pendant de très longues années il avait été recherché activement par Interpol, et une petite fille, qui avait d’ailleurs été victime des ravages causés par cet individu, l’avait trouvé en Grèce, se cachant dans les ruines antiques de Delphes. Plusieurs de ses victimes s’étaient un jour mis d’accord pour mener une guerre contre lui, malgré que le but qu’il désirait atteindre par le biais de ses actes était de rendre les gens du monde entier heureux. Mais le monde avait changé, et aujourd’hui, plus rien n’était comme le jour où il était né… Et désormais il était la personne la plus détestée sur Terre.
« Moi, procureur de la cour suprême, tient à vous rappeler les accusations portées contre vous. J’ai devant moi la liste de ces-dernières, que je vais donc pouvoir offrir à l’assistance, et aux jurés. Vous êtes donc désigner coupable pour atteinte à la liberté d’autrui, possession d’armes non répertoriées et non réglementaires, non-assistance à personne en danger, assassinat, homicide volontaire et involontaire, via un harcèlement sur certaines de vos victimes, ou des blessures considérées comme « poisons » car n’agissant qu’à long terme et uniquement si la victime n’est pas prise en charge par une cellule médicale, et finalement double identité. Nous commencerons les questions par celles concernant cette dernière accusation. »
L’homme assis à la droite du procureur se leva alors, et d’une voix forte, afin que toute l’assistance ainsi que tous les journalistes présents puissent entendre, s’adressa à l’accusé :
« Monsieur, j’ai devant moi des papiers attestant de votre identité. Mais ces papiers n’indiquent pas le même nom. Alors, je vous demanderais de me dire enfin lequel de ces deux noms et le bon, ou si aucun des deux n’est le vôtre, de me donner le nom qui vous a été donné à votre naissance. Alors, vous appelez-vous Eros ou Cupidon ? »
Dernière édition par Alwÿn le Jeu 28 Fév - 13:58, édité 1 fois
Alwÿnne- Messages : 1354
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Re: Nouvelles d'Alwÿn
he he pas mal la chute!! ^^
Il est censé y avoir une suite?
Il est censé y avoir une suite?
Ipiu- Admin
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Re: Nouvelles d'Alwÿn
Non pas de suite ^^ Je posterai d'autres nouvelles, mais pas sur la même histoire ni les mêmes personnages. Des nouvelles quoi
Alwÿnne- Messages : 1354
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Re: Nouvelles d'Alwÿn
La fameuse nouvelle enfin écrite sur l'ordinateur ^^
Eliane observait la scène au loin. Les gens huaient, criaient, s’agitaient dans tous les sens. « Brûlez-là ! » hurla un homme au milieu de la foule. A ses côtés, d’autres l’approuvèrent par leurs vociférations. Au centre de la place, une estrade de bois s’élevait, dominant la population. Une petite fille d’une dizaine d’années seulement, entourée par deux gardes du seigneur de la ville, gémissait, agenouillée sur le bord de l’estrade. Fixant ses genoux, elle laissait les larmes tomber sur le sol, ses pleurs étouffés par le bruit de la masse s’engouffrant de tous côtés sur l’esplanade.
« Angèle ! »
Eliane, figée au pied d’une colonne telle une statue, regardait d’un œil sombre le héraut déclamant la sentence. Ses pensées allaient vers ce petit ange rempli de haine et d’espoir, qui était à l‘origine d’un tel rassemblement.
« Angèle ! Viens s’il-te-plaît ! »
Comme récitant un texte de théâtre, le héraut citait une à une les accusations portées à l’enfant.
« La petite fille que vous voyez devant vous n’est autre qu’une enfant de démon, une fille de Satan. Sous ses airs malheureux se cache un cœur amer qui, par de trop nombreuses fois, a corrompu certains d’entre vous, par les charmes de l’Enfer. Ce n’est en aucun cas une petite fille sage et désespérée comme elle aura pu essayer de vous le faire croire, mais bel et bien une sorcière. Brûlons-là ! »
« Brûlons-là ! » reprit la foule en cœur.
« Ah ! Te voilà enfin. Avant que tu ne rentres à l’orphelinat, j’aurais apprécié que tu me rendes un petit service.
- Lequel, mon Père ?
- Vois-tu, jeune fille, je dois m’absenter quelques instants – un petit rien que j’ai oublié d’acheter pour la messe de demain. Mais comme tu le sais sûrement, le héros de la ville vient de rentrer de mission, et il doit venir me voir pour se confesser et laver ses pêchés. Il faudrait que tu l’accueilles pour moi. Tu peux faire ça, n’est-ce pas ?
- Bien sûr !
- Très bien. Tu le mèneras jusqu’à la salle à côté, où l’on range les cierges encore non utilisés. Je vous y retrouverai, et alors tu pourras partir. La jeune femme qui se charge de vous amener ici est au courant que tu rentreras plus tard. »
Les gardes levèrent la petite fille, l’installant sur le tas de bois à proximité de l’estrade.
Elle attendait sur les bancs de l’église, et priait à haute voix. De sa voix fluette, elle priait Dieu de lui accorder une vie meilleure que celle à l’orphelinat, auprès de nouveaux parents.
Criant, se débattant, l’enfant faisait tout pour qu’on la laisse. Qu’on la relâche.
« Bonjour jeune demoiselle. C’est toi que le Père a chargé de m’accueillir ?
- Oui, c’est moi-même. Je m’appelle Angèle. Venez, le Père m’a dit de vous emmener à la salle à côté. »
Tandis que les gardes maintenaient la petite, un de leur congénère alla chercher les chaînes dans un coin de l’échafaud.
L’homme avait l’air gentil. Il souriait à la demoiselle près de lui. Elle, amadouée par le fait qu’il soit une personne importante, et innocente qu’elle était, lui proposa des gâteaux rangés non loin, ne se doutant aucunement des pensées que celui-ci pouvait avoir.
Le garde revînt avec les chaînes et commença à attacher le corps frêle au bûcher. Tout autour, le peuple présent criait, la huait, lui balançait toute sorte de choses pour l’humilier toujours plus.
« Sais-tu exactement la raison de ma venue ici ?
- Bien entendu, Monseigneur. Le Père a dit que vous deviez vous confesser auprès de lui.
- Est-ce réellement ce qu’il t’a dit ? Ma pauvre enfant, que Dieu te pardonnede ta naïveté ! »
Les braises chauffant au bord de la tribune étaient continuellement remuées afin qu’elles restent chaudes. Un homme installa de la paille sur le bois. Parmi les braises rougeoyantes, des flammes commencèrent à s’élever. Le héraut pris la torche qu’on lui tendait et s’approcha.
La petite pleurait, hurlait face à la douleur. L’homme abusait d’elle, souriant et gémissant de plaisir. Elle, elle souffrait et se demandait si Dieu avait voulu cela, et désirait plus que tout qu’enfin le Père revienne pour l’aider. Ses larmes coulaient à flot le long de ses joues, tombant sur le sol de pierre créant de nombreuses petites tâches humides. L’homme, lui, savait qu’elle pouvait crier, jamais personne ne pourrai plus l’aider.
Jetant la torche enflammée au pied de celle qu’il avait appelé sorcière, le héraut regarda le bûcher prendre feu.
Depuis la crypte, une jeune femme, responsable du nettoyage ce soir-là, ancienne enfant de l’orphelinat, avait entendu les discussions, faisant écho sous le toit de l’église. Elle non plus ne se douta de rien jusqu’à ce qu’elle entende le héros arriver. Elle était seule témoin, et face aux grandes gens, elle ne pouvait rien. Face au héros, elle ne risquait que la mort. Aussi elle ne tenta pas d’intervenir et resta cachée dans la crypte.
Elle fulminait de colère contre tous ces gens malhonnête. Surtout que, en entendant la prière de la petite alors qu’elle nettoyait, elle s’était promis de venir la voir pour l’adopter, se souvenant des prières qu’elle-même avait faites, mais qui jamais ne s’étaient accomplies. Mais il était trop tard. Elle ne pouvait plus rien pour lui venir en aide. Mis à part prier pour la petite.
Le bûcher finissait de flamber, les cris de la petite s’étaient évanouis parmi les flammes. La foule était rentrée chez elle, dans la chaleur des habitations. Sous l’ombre d’un porche, une jeune femme observait tristement les flammes diminuant peu à peu.
Plus tard, alors que la nuit était tombée depuis un long moment, la jeune femme se réveilla au même endroit, où, fatiguée, elle s’était assoupie quelques temps. Elle s’approcha des restes du bûcher au centre de l’esplanade. Prenant entre ses doigts une poignée de cendres, Eliane laissa une larme couler sur sa joue, se souvenant de la prière de la petite Angèle deux jours auparavant. L’unique goutte de sel qui s’était échappée de ses yeux alla finalement s'écraser sur le sol recouvert par la poussière, remplie par l’amour d’une mère pour sa fille abandonnée à la naissance, faute de pouvoir s’en occuper.
Un ange au bûcher
Eliane observait la scène au loin. Les gens huaient, criaient, s’agitaient dans tous les sens. « Brûlez-là ! » hurla un homme au milieu de la foule. A ses côtés, d’autres l’approuvèrent par leurs vociférations. Au centre de la place, une estrade de bois s’élevait, dominant la population. Une petite fille d’une dizaine d’années seulement, entourée par deux gardes du seigneur de la ville, gémissait, agenouillée sur le bord de l’estrade. Fixant ses genoux, elle laissait les larmes tomber sur le sol, ses pleurs étouffés par le bruit de la masse s’engouffrant de tous côtés sur l’esplanade.
« Angèle ! »
Eliane, figée au pied d’une colonne telle une statue, regardait d’un œil sombre le héraut déclamant la sentence. Ses pensées allaient vers ce petit ange rempli de haine et d’espoir, qui était à l‘origine d’un tel rassemblement.
« Angèle ! Viens s’il-te-plaît ! »
Comme récitant un texte de théâtre, le héraut citait une à une les accusations portées à l’enfant.
« La petite fille que vous voyez devant vous n’est autre qu’une enfant de démon, une fille de Satan. Sous ses airs malheureux se cache un cœur amer qui, par de trop nombreuses fois, a corrompu certains d’entre vous, par les charmes de l’Enfer. Ce n’est en aucun cas une petite fille sage et désespérée comme elle aura pu essayer de vous le faire croire, mais bel et bien une sorcière. Brûlons-là ! »
« Brûlons-là ! » reprit la foule en cœur.
« Ah ! Te voilà enfin. Avant que tu ne rentres à l’orphelinat, j’aurais apprécié que tu me rendes un petit service.
- Lequel, mon Père ?
- Vois-tu, jeune fille, je dois m’absenter quelques instants – un petit rien que j’ai oublié d’acheter pour la messe de demain. Mais comme tu le sais sûrement, le héros de la ville vient de rentrer de mission, et il doit venir me voir pour se confesser et laver ses pêchés. Il faudrait que tu l’accueilles pour moi. Tu peux faire ça, n’est-ce pas ?
- Bien sûr !
- Très bien. Tu le mèneras jusqu’à la salle à côté, où l’on range les cierges encore non utilisés. Je vous y retrouverai, et alors tu pourras partir. La jeune femme qui se charge de vous amener ici est au courant que tu rentreras plus tard. »
Les gardes levèrent la petite fille, l’installant sur le tas de bois à proximité de l’estrade.
Elle attendait sur les bancs de l’église, et priait à haute voix. De sa voix fluette, elle priait Dieu de lui accorder une vie meilleure que celle à l’orphelinat, auprès de nouveaux parents.
Criant, se débattant, l’enfant faisait tout pour qu’on la laisse. Qu’on la relâche.
« Bonjour jeune demoiselle. C’est toi que le Père a chargé de m’accueillir ?
- Oui, c’est moi-même. Je m’appelle Angèle. Venez, le Père m’a dit de vous emmener à la salle à côté. »
Tandis que les gardes maintenaient la petite, un de leur congénère alla chercher les chaînes dans un coin de l’échafaud.
L’homme avait l’air gentil. Il souriait à la demoiselle près de lui. Elle, amadouée par le fait qu’il soit une personne importante, et innocente qu’elle était, lui proposa des gâteaux rangés non loin, ne se doutant aucunement des pensées que celui-ci pouvait avoir.
Le garde revînt avec les chaînes et commença à attacher le corps frêle au bûcher. Tout autour, le peuple présent criait, la huait, lui balançait toute sorte de choses pour l’humilier toujours plus.
« Sais-tu exactement la raison de ma venue ici ?
- Bien entendu, Monseigneur. Le Père a dit que vous deviez vous confesser auprès de lui.
- Est-ce réellement ce qu’il t’a dit ? Ma pauvre enfant, que Dieu te pardonne
Les braises chauffant au bord de la tribune étaient continuellement remuées afin qu’elles restent chaudes. Un homme installa de la paille sur le bois. Parmi les braises rougeoyantes, des flammes commencèrent à s’élever. Le héraut pris la torche qu’on lui tendait et s’approcha.
La petite pleurait, hurlait face à la douleur. L’homme abusait d’elle, souriant et gémissant de plaisir. Elle, elle souffrait et se demandait si Dieu avait voulu cela, et désirait plus que tout qu’enfin le Père revienne pour l’aider. Ses larmes coulaient à flot le long de ses joues, tombant sur le sol de pierre créant de nombreuses petites tâches humides. L’homme, lui, savait qu’elle pouvait crier, jamais personne ne pourrai plus l’aider.
Jetant la torche enflammée au pied de celle qu’il avait appelé sorcière, le héraut regarda le bûcher prendre feu.
Depuis la crypte, une jeune femme, responsable du nettoyage ce soir-là, ancienne enfant de l’orphelinat, avait entendu les discussions, faisant écho sous le toit de l’église. Elle non plus ne se douta de rien jusqu’à ce qu’elle entende le héros arriver. Elle était seule témoin, et face aux grandes gens, elle ne pouvait rien. Face au héros, elle ne risquait que la mort. Aussi elle ne tenta pas d’intervenir et resta cachée dans la crypte.
Elle fulminait de colère contre tous ces gens malhonnête. Surtout que, en entendant la prière de la petite alors qu’elle nettoyait, elle s’était promis de venir la voir pour l’adopter, se souvenant des prières qu’elle-même avait faites, mais qui jamais ne s’étaient accomplies. Mais il était trop tard. Elle ne pouvait plus rien pour lui venir en aide. Mis à part prier pour la petite.
Le bûcher finissait de flamber, les cris de la petite s’étaient évanouis parmi les flammes. La foule était rentré
Plus tard, alors que la nuit était tombée depuis un long moment, la jeune femme se réveilla au même endroit, où, fatiguée, elle s’était assoupie quelques temps. Elle s’approcha des restes du bûcher au centre de l’esplanade. Prenant entre ses doigts une poignée de cendres, Eliane laissa une larme couler sur sa joue, se souvenant de la prière de la petite Angèle deux jours auparavant. L’unique goutte de sel qui s’était échappé
Dernière édition par Alwÿnne le Dim 27 Oct - 9:52, édité 1 fois
Alwÿnne- Messages : 1354
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Re: Nouvelles d'Alwÿn
Bientôt du neuf sur ce sujet.. ;)Avec encore des trucs tristes ^^''
Alwÿnne- Messages : 1354
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Humeur : Suit le fil de mes rêves
Jouons !
Bon alors je n'ai pas fini d'écrire cette nouvelle, et je ne sais pas quand je la finirais ^^' Mais un jour, vous aurez la suite
"Alors mon chéri, que penses-tu de tes cadeaux ? l'interrogea son père.
- Ils sont super ! s'exclama-t-il. Enfin... pas le livre, là. lui, il est nul comme cadeau, finit-il, l'ai très déçu.
- C'est le cadeau de tes grands-parents paternels, lui avoua sa mère. Les connaissant, il doit y avoir un mot qui t'es adresser à l'intérieur, non ?
- Oui, mais je n'arrive pas à le lire..."
La mère ramassa le livre, et s'installa à la table, à côté de son fils.
"Il n'a pas de titre ? demanda l'enfant.
- Peut-être pas. On va regarder avec toi, dit gentillement le père."
A haute voix, la mère commença alors sa lecture.
"Cher petit fils,
Aujourd'hui tu fête tes neuf ans. C'est un âge significatif, celui où tu peux entrer dans les écoles qui te permettront d'entrer ensuite dans les plus grandes et les plus prestigieuses universités de notre pays. Ton père, par exemple, en suivant ses études secondaires dans un pensionnat très réputé, a pu entrer à celle d'Oxford. Probablement les plus belles années de sa vie, et les plus réussies, pas comme celle qui sont venu après sa rencontre avec ta mère."
Là, la mère marqua une pause. Son mari l'observa, et murmura : "Ou les plus mauvaises en l’occurrence..."
L'enfant regarda tour à tour ses deux parents, puis réclama la suite. Les sourires de la journée avaient disparus.
"Nous savons, ta grand-mère et moi même, que tu es très doué, et la seule chose qu'il te reste à faire pour réussir ta vie, c'est d'entrer dans une école qui te donnera les plus belles opportunités. Pour cela, nous t'offrons ce livre. Il te permettra d'apprendre les choses les plus importantes que tu as à savoir pour continuer sur la bonne voie. Nous avons d'ailleurs sélectionné une série d'école auxquelles tu passera prochainement les épreuves d'entrée.
Tu appréciera ton cadeau, nous n'avons aucun doutes là-dessus.
Ton Grand-Père."
"Il ne me souhaite même pas mon anniversaire, chuchota l'enfant. Et en plus, je n'en ai rien à faire de ses écoles et de son livre !
- Ne t'inquiète pas, il est comme cela, le rassura son père. Trop fier de sa réussite et de celle de sa famille, il en a oublier le goût de la vie.
- Et grand-mère, elle ne dit rien ?
- Ta grand-mère n'a pas vraiment son mot à dire. Leur mariage, comme beaucoup d'autres, a été arrangé, expliqua sa mère. C'est ce que ton père aurait également dû avoir, mais il ne voulait pas se marier avec une autre que moi, et nous avons été obligé de nous marier à l'insu de tes grands-parents. Quand ceux-ci ont fini par l'apprendre, ils ont très mal digéré la nouvelle.
- Mais en tous cas, ne t'inquiète pas, tu feras ce dont tu as envie, et nous ne t'en priverons pas, lui dit son père avec un clin d’œil. En attendant, il se fait tard, et tu devrais déjà dormir. Allez, au lit !"
Face au sourire de ses parents, le petit pris la peluche que ses parents lui avait offert, un ours, puis fila dans sa chambre. Quand ses parents vinrent le border et l'embrasser, il dormait profondément, un sourire aux lèvres, la peluche dans ses bras.
Quelques jours plus tard, alors qu'à midi il déjeunait avec sa nourrice, ses parents étant parti en affaire, quelqu'un sonna à la porte. La nourrice ouvrit la porte, et ses grands-parents rentrèrent dans la maison. De sa voix sévère, son grand-père lui dit :
" Tu viens avec nous. Il y a eu un accident sur la grand route, tes parents y passaient en voiture. Ils sont morts."
L'enfant, sans vraiment vouloir comprendre ce qui lui arrivait, fondit en larmes.
La nourrice fut congédier avant même d'avoir pu consoler le petit garçon. La maison fut laissé de côté le temps qu'arrive les funérailles.
Les jours passèrent, l'enfant finit par habiter chez ses grands-parents. Ces derniers rangèrent tous les jouets de l'enfant au grenier, y compris ses cadeaux d'anniversaire. Y compris la peluche d'ours qui avait servi à le rassurer depuis la mort de ses parents. Malgré les pleurs, ses grands-parents ne lui laissèrent rien, soit disant qu'il était suffisamment grand pour trouver d'autres occupations plus intéressante que les jeux. On lui laissa le livre.
Chaque fois qu'il trouvait une idée pour s'amuser, on l'enfermait dans sa chambre, et il n'eut au final pas d'autres choix pour s'occuper que de lire ce livre. Mais celui-ci lui paraissait bien compliqué pour son âge, et il le laissa à l'abandon, sous son lit. Plus les jours passaient, plus ses parents, et leur gentillesse, lui manquaient.
Enfin arriva le jour de la rentrée. Il allait pouvoir revoir ses amis, jouer à nouveau, retrouver un semblant de sourire et de bonheur. Enfin, c'est ce qu'il espérait. Le matin, il parti alors avec son grand-père en direction de l'école. Mais ce dernier lui avait préparé une surprise. Une surprise qui ne lui fit pas du tout plaisir.
A suivre...
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L'enfant souffla ses bougies. Le bonheur qu'il dégagea lors d'un grand éclat de rire ne tarda pas à atteindre les quelques personnes autour. Une femme arriva alors, sortant de la cuisine, avec un petit couteau, et elle commença à couper le gâteau. Le petit garçon, après avoir englouti une bonne part de celui-ci, finit par ouvrir ses cadeaux. une peluche, quelques jouets de toute sorte, et un livre. Épais, la couverture, grise et terne, ne comportant aucune illustration. L'enfant l'ouvrit, feuilleta quelques instants, puis revînt à la première page. Il avait repéré un mot écrit à la main. Avec peine, il essaya de le lire, mais l'écriture était quasiment illisible pour ses yeux encore peu habitués à la lecture. Finalement, il le referma, et le posa, presque en le jetant, au sol. Ce cadeau était tout sauf intéressant pour lui.
Les invités partirent, et il ne resta dans la maison que l'enfant et ses parents."Alors mon chéri, que penses-tu de tes cadeaux ? l'interrogea son père.
- Ils sont super ! s'exclama-t-il. Enfin... pas le livre, là. lui, il est nul comme cadeau, finit-il, l'ai très déçu.
- C'est le cadeau de tes grands-parents paternels, lui avoua sa mère. Les connaissant, il doit y avoir un mot qui t'es adresser à l'intérieur, non ?
- Oui, mais je n'arrive pas à le lire..."
La mère ramassa le livre, et s'installa à la table, à côté de son fils.
"Il n'a pas de titre ? demanda l'enfant.
- Peut-être pas. On va regarder avec toi, dit gentillement le père."
A haute voix, la mère commença alors sa lecture.
"Cher petit fils,
Aujourd'hui tu fête tes neuf ans. C'est un âge significatif, celui où tu peux entrer dans les écoles qui te permettront d'entrer ensuite dans les plus grandes et les plus prestigieuses universités de notre pays. Ton père, par exemple, en suivant ses études secondaires dans un pensionnat très réputé, a pu entrer à celle d'Oxford. Probablement les plus belles années de sa vie, et les plus réussies, pas comme celle qui sont venu après sa rencontre avec ta mère."
Là, la mère marqua une pause. Son mari l'observa, et murmura : "Ou les plus mauvaises en l’occurrence..."
L'enfant regarda tour à tour ses deux parents, puis réclama la suite. Les sourires de la journée avaient disparus.
"Nous savons, ta grand-mère et moi même, que tu es très doué, et la seule chose qu'il te reste à faire pour réussir ta vie, c'est d'entrer dans une école qui te donnera les plus belles opportunités. Pour cela, nous t'offrons ce livre. Il te permettra d'apprendre les choses les plus importantes que tu as à savoir pour continuer sur la bonne voie. Nous avons d'ailleurs sélectionné une série d'école auxquelles tu passera prochainement les épreuves d'entrée.
Tu appréciera ton cadeau, nous n'avons aucun doutes là-dessus.
Ton Grand-Père."
"Il ne me souhaite même pas mon anniversaire, chuchota l'enfant. Et en plus, je n'en ai rien à faire de ses écoles et de son livre !
- Ne t'inquiète pas, il est comme cela, le rassura son père. Trop fier de sa réussite et de celle de sa famille, il en a oublier le goût de la vie.
- Et grand-mère, elle ne dit rien ?
- Ta grand-mère n'a pas vraiment son mot à dire. Leur mariage, comme beaucoup d'autres, a été arrangé, expliqua sa mère. C'est ce que ton père aurait également dû avoir, mais il ne voulait pas se marier avec une autre que moi, et nous avons été obligé de nous marier à l'insu de tes grands-parents. Quand ceux-ci ont fini par l'apprendre, ils ont très mal digéré la nouvelle.
- Mais en tous cas, ne t'inquiète pas, tu feras ce dont tu as envie, et nous ne t'en priverons pas, lui dit son père avec un clin d’œil. En attendant, il se fait tard, et tu devrais déjà dormir. Allez, au lit !"
Face au sourire de ses parents, le petit pris la peluche que ses parents lui avait offert, un ours, puis fila dans sa chambre. Quand ses parents vinrent le border et l'embrasser, il dormait profondément, un sourire aux lèvres, la peluche dans ses bras.
Quelques jours plus tard, alors qu'à midi il déjeunait avec sa nourrice, ses parents étant parti en affaire, quelqu'un sonna à la porte. La nourrice ouvrit la porte, et ses grands-parents rentrèrent dans la maison. De sa voix sévère, son grand-père lui dit :
" Tu viens avec nous. Il y a eu un accident sur la grand route, tes parents y passaient en voiture. Ils sont morts."
L'enfant, sans vraiment vouloir comprendre ce qui lui arrivait, fondit en larmes.
La nourrice fut congédier avant même d'avoir pu consoler le petit garçon. La maison fut laissé de côté le temps qu'arrive les funérailles.
Les jours passèrent, l'enfant finit par habiter chez ses grands-parents. Ces derniers rangèrent tous les jouets de l'enfant au grenier, y compris ses cadeaux d'anniversaire. Y compris la peluche d'ours qui avait servi à le rassurer depuis la mort de ses parents. Malgré les pleurs, ses grands-parents ne lui laissèrent rien, soit disant qu'il était suffisamment grand pour trouver d'autres occupations plus intéressante que les jeux. On lui laissa le livre.
Chaque fois qu'il trouvait une idée pour s'amuser, on l'enfermait dans sa chambre, et il n'eut au final pas d'autres choix pour s'occuper que de lire ce livre. Mais celui-ci lui paraissait bien compliqué pour son âge, et il le laissa à l'abandon, sous son lit. Plus les jours passaient, plus ses parents, et leur gentillesse, lui manquaient.
Enfin arriva le jour de la rentrée. Il allait pouvoir revoir ses amis, jouer à nouveau, retrouver un semblant de sourire et de bonheur. Enfin, c'est ce qu'il espérait. Le matin, il parti alors avec son grand-père en direction de l'école. Mais ce dernier lui avait préparé une surprise. Une surprise qui ne lui fit pas du tout plaisir.
A suivre...
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Re: Nouvelles d'Alwÿn
La deuxiéme est vraiment trés triste :'[ mais trés bien écrite!! (quelques petites touches de rouge à faire disparaitre ^^)
Ipiu- Admin
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Re: Nouvelles d'Alwÿn
C'est corrigé ! Merci autrement ^^ bien qu'elle soit effectivement triste, je l'aime énormément celle-ci
Alwÿnne- Messages : 1354
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