Mots perdus

Ciel étoilé,
Qui luit.
Promesse

Crépuscule tombant,
Dans l'attente d'un jour nouveau.
Eternité.

Pas qui se tracent,
Esquisse d'avenir.
Projet.

Tourne, tourne, tourne...
Sors toi de cette mélancolie.
Vis.

J'aime beaucoup !!!
J'apprécie beaucoup le dernier... mais ils se valent tous!
( A mon avis (sachant que mon esprit critique peut être considéré "sous-développé"))
Pour le troisième, j'aurai plutôt conclu par quelque chose comme destin ou hasard du sort ... bien que cela change un peu le sens. Mais je pense surtout que le marchombre qui s'exprime ,est le seul à savoir ce qu'il veut faire passer comme message !

Continue comme ça !!! C'est super!

Je pense pas. 
Je pense que justement un Marchombre créer un lien entre ce qu'il ressent et le reste des Marchombres Si personne ne comprend je pense que la poésie est raté. 
Mais merci ca me fait plaisir. 
Et ca me fait encore plus plaisir que tu te donne la peine de lire et de faire des commentaires (:

Je suis pas vraiment d'accord ! Ce poème n'est pas du tout raté au contraire !!!
Quand on écrit une poésie, c'est comme pour un morceau de musique, on lui donne un sens , une interprétation. Si le lecteur ressent un autre sentiment ou comprend un autre sens que celui voulut par l'auteur ce n'est pas grave tant que cela a su déclencher quelque chose, comme une réflexion ou un sentiment quelconque chez le lecteur !
Une poésie ne peut être à mon sens totalement raté ! Puisque déjà, l'auteur s'est exprimé d'une manière qui lui est propre...! Et chacun lit les poésie de manière différente, (certains font plus attention au sens qu'à l'euphonie ou inversement ...), ce qui fait que si quelqu'un d'autre que moi lit ce poème ressentira quelque chose de différent: c'est pour ça que j'aime la poésie !

Je ne sais si je me suis exprimer assez clairement , mais j'espère que tu as compris !!!

Pourquoi Mots Perdus comme titre ??
ça m'intrigue ..

EDIT Alwÿnne : Tu peux utiliser la fonction éditer aussi ça évitera les doubles posts

Ah oui je comprends (:
Mots Perdus parce que ces ce sont des survivants
Survivants de quoi ? De ce qui se passe dans ma tête.
Voilà (: merci encore !

Fin mémorable,
Qui marque l'histoire.
Légende.

Sifflement discret.
Bruissement de feuilles.
Appel.

Paroles creuses.
Sans intêret.
Ennui.

Cris qui fusent.
En plein coeur.
Douleur.

Roulée en boule pour ne pas ressentir la douleur, pour ne pas être atteignable.
Les mains sur les oreilles pour ne plus entendre ces cris de détresse, les yeux fermés pour ne plus voir ces horreurs.
Je veux disparaitre, cessezr d'être, de vivre, me fondre dans un univers parallèle, barricader mes pensées au fond de mon âme.
Mes larmes s'échappent de ma prison de fer. Mon armure superficielle se fragmente, me laissant vêtue d'un t-shirt trop grand, faible, et tremblante de froid.
Mes cheveux s'emmêlent dans un courant d'air. Mes mains s'enfoncent dans le tapis d'épines et de terre.
Une voix lointaine m'appelle, je redresse lentement la tête. Cette voix... Mes yeux fouillent l'étendue grise autour de moi. Il faut que je me souvienne. Il faut que je trouve cette voix.
Mes jambes sont prises de spasmes mais me soutiennent. Je fais un pas...Puis un autre.
Une douleur aiguë me vrille la tête, le sang coule encore de ma plaie béante. Je fronce les yeux pour tenter d'apercevoir une silhouette, mais le brouillard, oppressant, m'enveloppe, m'étouffe peu à peu. A l'instant ou je sombre, une main me retiens. Je lève les yeux, murmure deux mots emportés par le vent.
J'ouvre les yeux. Tout est blanc, trop blanc. En voyant tous ces fils qui me relient à des machines produisant des bruits affreux je commence à paniquer, je tente d'arracher tout ce qui me passe sous la main. Je hurle.
Quelqu'un arrive. Des yeux bleus électrique me fixent. Je respire peu à peu, tentant de ralentir mon cœur. Ces yeux... A l'instant tous mes souvenirs me percutent je sombre à nouveau, sans avertissement.
J'ouvre mes paupières sur un monde nouveau, le soleil caresse mon visage et le vent joue avec mes cheveux. Je me laisse aller au plaisir de me sentir vivante. Je tressaille lorsque une main se pose sur mon épaule. Je tourne la tête, et souris faiblement.
-Jonathan crossai-je.
Son visage d'ange me sourit en retour. Je ressers ma couverture autour de moi. Il s'assied sans un bruit à côté de moi et prend ma main dans la sienne. Mon Nous regardons tout les deux en direction de cette forêt de tous mes cauchemars.