Divagations d'une tomette.
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Divagations d'une tomette.
Suite à une longue période d’inactivité j'ai décidé de supprimer l'ancien sujet de mes textes et de tous les remettre. Classer. Amélioré. Je travaille sur l'ancien. En attendant un autre.
Tous mes textes sont postés dans ce message.
Tous mes textes sont postés dans ce message.
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- Ensemble de nouvelles. Titre de cet ensemble :Souffrance.
- Spoiler:
- Faim.
De longs cheveux noirs lui couvrant les épaules, manteau offert par la nature. Ses yeux bruns, miroir vers le monde, sont fixes. Ne regardent rien. Elle ne veut rien voir. Assise contre un arbre elle veut se fondre dans sa sérénité. Elle souffre. Souffre de ne pouvoir en parler. Elle se refuse de blesser les gens. Mais ça n'atténue pas sa souffrance. Elle se trouve égoïste. Ne pas se plaindre. Ne pas faire confiance. Ne pas prendre de risques. Elle a trop souffert. Elle souffre trop. Mentalement. Dévastée. Un vent soufflait depuis longtemps sur son esprit la condamnant à être différente. A comprendre. A souffrir. Commençant par ignorer ses rafales insidieuses, elle dû finalement faire face. Fut balayé. La compréhension est la pire chose que l'on peut offrir à quelqu'un. L'aveuglement est un don. Un don qu'elle n'a. Elle n'a jamais rien dit à personne. Elle ne veut rien dire. Elle n'a plus rien à offrir, pense-t-elle, qu'un sourire hypocrite. Elle ne veut pas faire souffrir. Mais elle ne peut plus faire semblant. Sourire lui est impossible. Elle a été comme tout le monde. Aveugle. Heureuse. Aimée. Aimant. Maintenant elle a les yeux ouverts. Souffre. En elle, un gouffre béant. Qu'elle ne peut combler seule. Qu'elle ne veut combler. Qu'elle refuse d'expliquer. Elle a peur. Peur. Sa vie est un résumé. Souffrance. Peur. Elle voudrait cesser. Espoir. Sa vie n'a pas toujours été souffrance. Mais c'est le présent qu'elle vit. Elle voudrait briser les chaînes qui la relient à ce monde. Mais plus elle essaie, plus on l'enchaîne. On l'a brisé. Il l'a brisé. Entièrement. Il lui a tout pris. Sa confiance. Son innocence. Son espoir. Elle ne peut plus faire confiance. Elle se reconstruit. Mais à des failles. Qui menacent chaque jour de détruire le masque de joie qu'elle affiche. Déjà, son sourire s'estompe. Ses plaies reviennent a la surface. Elle sait que le temps ne pourra guérir sa souffrance. Alors elle se fait souffrir autrement. Elle mange peu. Ou plus. La faim. Sa seule compagne sur le chemin de la vie. La faim la maintient en vie.
- Spoiler:
- Lune.
« - Je ne veux pas me battre. Je veux poser les armes. »
Tu m'avais dit que tu serai toujours là pour moi. Oui c'est égoïste comme remarque. Je suis égoïste. C'est le propre de l'Homme. C'est toi qui me l'a dit. Et je te crois. Tu m'as tout donné. Maintenant, c'est à moi d'essayer de te remettre sur la Voie. Je ne peux pas te promettre le bonheur. Je ne peux pas te promettre que tu iras mieux. A part si tu veux un mensonge. Ceux qui m'ont maintenus en vie avant. Mais je peux te promettre quelque chose. C'est que si tu arrêtes maintenant, tu n'as aucune chance. Tu as encore l'Histoire à écrire. Tu peux encore tout changer. Tu peux aussi abandonner tous tes rêves. « C'est dans l'obscurité que la Lune se met à briller ». Mais si la Lune n'est plus là, elle ne brillera plus que par son absence. Puis on l'oubliera. Elle restera peut être dans l'esprit de certains mais, dans la plupart, elle ne sera plus qu'une étoile filante. Ladite étoile filera du souvenir à l'oubli. C'est ça que tu veux ? Parce que moi, je veux mieux pour toi. Je veux que tu sois quelqu'un d'exceptionnel. Ça te dit quelque chose ? J'aimerai t'interdire d'abandonner mais je ne peux pas. Parce que je n'en ai pas le droit. Et personne n'ordonne à la Lune. Mais le loup lui hurle de l'écouter. Le vent lui chante son amour et l'Homme, lui, ne comprend pas. Alors, j'ai envie de te dire de continuer. Un pas après l'autre. Je pense que tu as fait le plus dur. Et je te promet que je serai toujours là pour toi. Toujours.
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- Vais-je bien ?
"- Tu n'as pas l'air bien. Qu'est ce qui se passe ? "
Ce qui se passe, c'est que je me sens seule. Les seules personnes qui semblent me comprendre, je ne les ai jamais vu. Ce qui se passe, c'est que la plaine des sentiments qui est abrité par mon être est desséchée. Et c'est la sécheresse. Un seul sentiment pousse, prend toute la place. Souffrance. Quelques rares personnes dessinent de pâles arabesques de sentiments. On me dit que j'ai l'air malheureuse alors que j'ai tout pour être heureuse. Tout sauf le bonheur. Mais ça, ils ne comprennent pas. Ils sont d'une innocence parfaite. Ils voient avant tout la beauté. C'est une chance. Je les envie presque. Presque. Personne ne doit savoir, je ne veux pas qu'ils souffrent. Alors, je dessine un sourire sur mon visage. Je dresse des murailles entre physique et mental. Je sais que c'est dangereux, j'en ai fait l'expérience.
"- Rien. Je vais bien."
- Spoiler:
- Hypocrisie.
Comment t'expliquer mon désespoir à toi dont, le plus grave problème est d'être bien vu. Je ne dis pas que ce n'est pas important, mais que ça me semble banal. Oui, tu dis que je suis pessimiste, c'est vrai. Mais je pense plutôt que je suis réaliste. Oui, on va tous mourir. Mais toi tu auras été heureuse. Mes illusions sont tombées, les unes après les autres. L'espoir tombera bientôt. Mais ça, je ne le dis pas. Je regarde et souris. Sourire. Mentir. J'ai appris à ne jamais laisser paraître mes émotions. Et, je te vois toi qui essaie de me dire que tu comprends. Je te trouve mignonne.
- Spoiler:
- Gouffre.
- Regarde moi ! Dis moi ce que tu vois.
- Je vois un trou noir, une blessure, un gouffre béant. Qui ne semble plus pouvoir être comblé. Je vois un fil. Fin. Terriblement fin. Et dessus, quelqu'un. Moi. Autour un gouffre. Les parois de ce gouffre sont lisses, glissantes. Il est impossible de s'y accrocher. Tout du moins, il semble. Je ne sais même pas si je ne suis pas en train de tomber. Je vois de l'obscurité. Une lueur fugace me fournit l'espoir qui me maintient en vie. Mais je sais que bientôt ça ne suffira plus. Alors j'attends. Je me bats. Contre moi. Il faut que je tienne mais, je le sens, je vais craquer. Bientôt.
- Spoiler:
- Douleur imposée.
Deux océans de douleurs, d'un bleu limpide, remués par une tempête d'incompréhension et de peur. Ces yeux abritent chacun un vortex noir, un puits sans fond. Une larme coule sur sa joue et s'échoue sur ses lèvres d'un pâle rosé, traçant un sillon que caresse un fin rayon de lune. Elle se sent perdue. Comme ballottée par les vents. Elle est en équilibre sur un fil d'une exquise fragilité, au dessus d'un gouffre. Elle est dans l'obscurité que seule une lueur fugace vient briser. Cette lueur éclaire faiblement son chemin. Cette lueur a un nom. Elodie. Une présence rassurante dans l'obscurité. Une main qui se tend lorsque tous se détournent. Une honnêteté froide. Une confiance naissante. Une compréhension totale. Mais des fois, même cela ne suffit plus.
Un éclair argenté lui mord le bras. Douleur fulgurante. Un sourire froid éclot sur ses lèvres avant de mourir aussitôt. Un ruisseau écarlate coule le long de son bras. Une larme perle au coin de sa paupière. Une larme unique. Seule. Une larme telle un cri. Un cri de douleur. Un cri demandant de l'aide. Voilà de quoi elle rêve.
« Comment en suis-je arrivée là ? »
Il y a peu de temps, elle était populaire. On l'acceptait partout. Elle souriait et, à cet instant, c'était magique. On l'aimait. On l'enviait. On l'aimait pour sa gentillesse, son écoute. On l'enviait pour ses capacités, pour sa beauté. On la disait magnifique. Elle avait un grand corps fin, des épaules recouvertes de fines boucles blondes, de grands yeux bleus et jaune. On enviait son intelligence, ce qui la condamna. On enviait sa différence. Son sourire. Mais tout cela faisait qu'on la détestait. Maintenant, on la plaint. On se demande ce qui c'est passé. Il y a quelques jours elle souriait encore.
Sursaut.
« Tu viens ? »
Elle regarde la main qu'on lui tend et souris. Mentir. Jour après jour. Elle ne veut blesser personne. Elle sait que prendre cette main l'enfoncera dans le mensonge mais elle ne veut pas blesser. Se sacrifier pour les autres, c'est ça sa vie.
«- J'arrive »
- Spoiler:
- Colère.
Tu ne comprends pas je crois, je ne suis pas seule. Je suis plusieurs. Je suis moi, moi et moi. Mais rien de tout ça. Je te paraît triste, mais qu'est ce que ne pas l'être pour toi ? Je pense que l'on n'a pas la même perception du mot tristesse. Moi je me trouve normale. Juste normale. Mais, toi comme les autres n'acceptaient pas la différence. Alors je te dis : FUCK
- Spoiler:
- Sans titre.
Allongée sur un matelas, la respiration laborieuse, un râle monte de sa poitrine. Les larmes ne veulent pas sortir. Elle ferme les yeux et admire l'horreur qui règne en elle. Un chaos d'une merveilleuse beauté. son esprit à repris toute la place. Les murailles ont volés en tout sens. Elle s'est effondré quelques heures auparavant. Maintenant, elle réfléchie. Il est quatre heures du matin et elle s'écroule. Contre elle, elle serre son plus vieil ami. Une grenouille fabriquée à la chaîne. Les yeux fermés, elle enferme son être dans un coin de son esprit. Une nouvelle douleur est apparue en elle, solitude. Une force est revenu. Combativité. Elle qui était partie quelques jours avant. Avec sa volonté elle bouche les trous. Elle décide qu'elle n'aura pour l'instant qu'un but. Rendre heureux. Elle s'oublie pour laisser place à une Eponge parfaite. Un être presque inexistant. Elle fixe un sourire sur ses lèvres. Elle se donne 10 jours. Dans 10 jours, elle retombera. Elle se reconstruira. Elle sait maintenant comment faire. Elle peut s'oublier, se remodeler à volonté. Elle est devenu son propre jouet. Elle a compris comment cessé de souffrir. Comment annuler sa malédiction. Mais, la souffrance lui plaît. Elle est son amie. Alors, défi pour la vie elle se réveille. Une main dans celle de la mort et l'autre dans celle de la souffrance.
- Spoiler:
- Colère 2.
Ecoute moi, toi ! Ombre collante du passé et peut être de l'avenir. Tu as décidé de ne plus être dans mon présent alors laisse moi en paix ! J'aimerai te dire que je ne t'en veux pas mais c'est faux. Alors je te dis CASSE TOI ! Fous moi la paix ! Laisse moi m'exprimer en paix ici. Regarde si tu veux mais débrouille toi pour que je ne m'en rende pas compte.
Dans la cour d'un collège, une jeune fille en boule sur elle même s'écroule. Assise par terre, les genoux ramenés contre elle, elle ne peut faire semblant. Ses amis la regardent sans comprendre. Une larme roule sur sa joue gauche. Puis une autre sur la droite. Ca faisait deux ans qu'ils ne l'avaient pas vu pleurer. Sa respiration est laborieuse. Elle plonge son regard dans la fille devant elle et s'y accroche. Fort. Comme à une bouée de sauvetage. Elle lui ouvre la porte de son âme et l'y entraîne et l'y perdant. Deux jours et déjà une qu'elle a détruit en Lui obéissant. Elle n'a pas le droit de tomber. On lui a interdit. Alors elle s’appuie sur les autres et les écrase. Un par un. Elle ne tombera pas, mais combien tomberont pour elle ?
- Spoiler:
- Sans titre 2.
Alors qu'elle devrait être soulagée, elle pleure sans savoir pourquoi. Elle a envie de trouver quelqu'un et de se blottir dans ses bras. De tout oublier. Mais elle sait que ça ne lui est pas permis. Alors elle sourit, d'un sourire qui ferait pâlir les étoiles. Elle brille de tous feux. Sa douleur se transforme en bonheur pour les autres. Elle chante la vie qu'elle n'aura jamais et s'offre au monde.
Elle marche, mais plus seule. Au milieu des flammes de l'enfer, du soleil du paradis, des forêts luxuriantes ou du désert aride. Elle marchera toujours et ne baissera jamais les bras. Parce qu'elle le veut. Seulement pour ça.
- Spoiler:
- Description.
Sur un fil d'une fragilité parfaite danse une jeune fille. Ses cheveux blonds volent autour de sa tête. Ses yeux bleus hurlent. Elle danse pour que personne ne la voit vraiment. La meilleure manière façon d'éviter les questions, c'est de fournir des réponses. Elle danse. Au dessus d'un gouffre qui l'attire indéniablement. L'inconnu l'attire inévitablement. Un jour elle cessera de se battre. Bientôt. Peut être maintenant. Pour l'instant, elle se bat. Chaque bataille l'affaiblit. Amincit le fil. Un jour, bientôt, elle tombera. Peut être que quelqu'un la relèvera.
- Spoiler:
- Lui.
C'aurait pu être un matin normal pour elle, une journée banale. Mais, elle en avait décidé autrement. Lorsqu'elle entra dans son collège, des dizaines d'expressions étonnées se tournèrent vers elle. Elle était revenue. Le même sourire qu'avant éclairait son visage.
Il arriva, l'attira à l'écart et lui lança :
"- A quoi tu joues ? Personne ne tombera dans le panneau !
- Si. Toi, tu comprends. Pas eux. Laisse moi les préserver. Je ne te lâcherai pas."
- Spoiler:
- Sans nom 3.
"Regarde moi.
Regarde moi bordel !
Regarde moi s'il te plaît.
Regarde moi, je t'en prie.
Je t'en supplie, regarde moi."
Je suis assise, sur le sol, dans la cour. J'ai froid. Tellement froid. A l'intérieur et à l'extérieur. Un brin de vent vient, me caresse la joue, essuie mes yeux humides, joue avec mes boucles et danse autour de moi. Il fait voler des brindilles, des feuilles et des mèches. Il danse follement avec le monde. Fais frémir jusqu'aux vieux arbres autour de moi. Un sourire se dessine sur mes lèvres bleuit par le froid.
"Regarde ! Elle sourit seule. Elle est folle ..."
Peut être que je suis folle. Peut être même sans doute. Mais, je suis moi et je ne changerai pas pour vous convenir. Jamais plus, non, jamais plus. J'essaierai d'être moi. Essaierai. Mais, c'est gentil de vous souciez de moi. Si j'avais la force, je vous remercierai. La force quitte mes membres. Ma volonté s'écoule doucement. J'ai trouvé mon problème. Je n'ai plus de Questions. J'en trouverai. Il le faut.
"Regarde moi. Regarde moi avant que je me brise. Choisis ! Maintiens moi ou dissous moi ! Mais regarde moi."
Cette voix. Encore. Toujours. Mais je n'ai pas envie de choisir. Dans les deux cas je souffrirai. Comme toujours.
Tiens, ils arrivent. Se lever. Sourire. Saluer. Sourire. Sourire. Oui, je vais bien. Sourire. Encore. Encore. Encore. Mentir.
- Spoiler:
- Contradiction.
Au milieu de l'ascension d'une montagne, elle est arrêtée. Elle ne voit ni le sol ni le sommet. Elle est trop engourdie pour monter et refuse de descendre. Chaque mouvement lui coûte un peu plus. Elle regarde le chemin qu'elle a parcourue et ce qui lui reste à parcourir. Elle a peur. Une peur sans nom. Le vide lui propose de venir. La vent la pousse. La Lune lui tend la main, là haut dans des hauteurs inatteignables. Lentement, elle recommence à grimper. Elle grimpe en libre. Toute chute lui sera mortelle. Mais, elle ne compte pas chuter. Un mouvement après l'autre, elle délaisse la lumière et s'enfonce dans l'obscurité. Parce que l'obscurité est lumineuse.
- Spoiler:
- Passé dans le présent.
Tu peux pas savoir à quel point je t'envie. Tu n'as pas idée. Je vois tes photos où tu souris. Quand je te vois, tes yeux brillent de bonheur. Moi, je te vois, je souris mais je me force. Je ne souris plus naturellement. Tu me dis que tu m'aimes, je te réponds que moi aussi. Tu m'appelles mon ange, parce que je suis tellement innocente, dis tu. Mais non. J'aimerai tu sais. Mais je ne le suis pas. Je t'aime ça c'est vrai. Quand je suis avec toi je vis dans le passé, mais tu vois quand je retombe dans le présent ça fait mal. J'aimerai pouvoir vivre au passé, si tu savais.
- Spoiler:
- Douleur.
J'ai mal. Mal. Mal. Mon univers s'efface devant ce mot. Douleur. Mal. Mal. Je suis le mal. Et le mal a mal. Tu sais, ça me fait mal de te voir insouciante jour après jour. Je dis que ça m’indiffère mais c'est faux. Je voudrais tant que tu le comprennes. Je dis que ça m'est égal, que je serai heureuse un jour, mais je n'y crois plus. Mais je souris pour vous. Parce qu'à une époque vous m'avez rendue heureuse. Vous m'avez fait rire. Mais maintenant laissez moi. Tous ! Je ne veux plus de vos sourires qui me font hurler chaque soir de jalousie. Je n'en peux plus d'avoir mal. Mal. Tu comprends ça ? Je ne suis plus rien. La douleur enveloppe mon âme et refuse de la lâcher. La douleur m'aime. Elle m'étreint chaque jour un peux plus fort menaçant de me faire exploser. Tu dis que tu me comprends mais, non. Tu sais, la mort elle est belle. Magnifiquement attirante. Je la contemple et toi, par la main tu me tiens, m’empêchant d'avancer. Une autre main que la tienne se tend vers moi. Et c'est elle que je veux saisir tu comprends ? Même si elle est synonyme de douleur.
- Spoiler:
- Sans nom 4.
Seule. Seule, elle marche. Un pas après l'autre, aussi laborieux que ce soit. Elle se tient droite, sourit. Elle n'abandonnera pas. Jamais. Peu importe qu'elle brûle vive ou se noie dans sa douleur elle avancera. Sur un fil d'une finesse augmentant chaque jour, elle brave la vie. Elle avance maintenant. La tête haute, les bras écartés, prête à tomber. Peu importe qu'elle chute, elle se relèvera toujours. Elle sourit, grâce à ça on ne lui pose plus de questions. Une pâle lueur semble lui indiquer un bout de chemin. Peu importe qu'elle soit seule ou accompagnée, elle avancera toujours.
- Spoiler:
- Volonté.
Volonté. Au fond, sa vie n'est qu'un stupide jeu. La seule chose lui permettant encore de se lever, chaque jours, c'est l'espoir. Pas celui d'être heureuse, ça ne l'intéresse plus. Non, juste celui de se trouver. Un jour, on lui a dit de commencer par là. On lui a enlevé le moyen qu'elle avait trouvée. Alors, elle cherche. Elle aime bien chercher finalement. Puis, la solitude a des avantages. Dans la vie, on ne peut pas reculer, seulement avancer. Il serait temps qu'elle prenne compte de cette phrase. Seule, ou pas, elle finira par trouver. La volonté est la base de tout. Et bien elle a trouvé une source inépuisable de volonté. Elle sourit, parce que malgré tout, elle a une chance. Ses souvenirs. Elle plonge dans l’irréel pour fuir la réalité. Lire, écrire, penser, écouter, sourire. Mais ne pas parler, construire une façade pas à pas. Rêver, pleurer, rire, paraître folle. Lorsque tous vous tournent le dos, se renfermer sur soi, c'est bien. Diagnostic, paranoïaque, dépressive. Sourire. C'est pas si dur que ça au fond. Il suffit de sourire. De se refermer. Au fond, c'est peut être ça le mieux.
- Spoiler:
- Souvenir.
Un pâle sourire sur lequel goutte la rosée. Un éclat de rêve lui entaille la peau. Elle ne l'imaginait pas comme ça la fin, mais la fin, c'est le recommencement. Elle n'imaginait pas sa fin assise sur un siège. Joli siège, pense-t-elle. En face d'elle, une femme la fixe. Depuis une heure elle l'interroge. « Pourquoi as-tu voulu ça ? », « Parle moi, je suis là pour ça. » Elle n'a rien à faire là. Elle n'a jamais aimé les psychologues. « Pourquoi ne prononces tu plus un mot ? Tu veux exorciser ta douleur en montrant au monde à quel point tu lui en veux ? » Non. Non, ce n'est pas ça qu'elle veut. Elle sourit à la femme qui la considères comme une expérience, comme tant d'autres. « Pourquoi ne plus parler ? De quoi as-tu peur ? » Toujours pas. Elle se souvient. Le sourire. La promesse rompue. Le dernier espoir envolé. Elle sourit. La vie est un jeu. Autant que le plus possible en profite. Souvenir. Une fille est à terre, elle l'a relève délicatement, en échange l'autre lui sourit. Tout simplement.
Souvenir. Un petit garçon la tire par la main. Viens, disent ses yeux.
Souvenir. Une amie la regarde, choquée. « Tes yeux, ils sont morts.. » « Les yeux sont le reflet de l'âme. Je te l'ai dit, non ? »
Souvenir. Assise dans un siège, devant un écran géant, entourée de celui qui l'a comprise et de celui qui veut la comprendre. Elle pleure.
Souvenir. L'appel, le regard de supplicié de son père quand il comprend. Sa réponse inexistante.
Souvenir. Un coussin détrempée par les larmes.
Souvenir. Réveil au milieu de la nuit, le ventre contracté par la terreur. Une peur qui ne la quitte plus. Dont elle ignore jusqu'à l'origine.
Souvenir. Les vagues, le plongeon, la main qui l'a ramène, impitoyable.
Souvenir. Le rejet.
Souvenir. Lorsque ses camarades ont compris, l'ont faite manger de force.
Souvenir. Son soulagement lorsqu'on lui a parlé. Lorsqu'on l'a rassurée.
Souvenir. La douleur de la compréhension. Elle n'était qu'un jeu. Elle n'est qu'un mensonge.
Souvenir. La tombée des masques.
Souvenir. La naissance de désir de vengeance. Sur une falaise artificielle. Les mains rouges de sang. Les doigts, tous, entaillés.
Souvenir. La solitude, le regard de ces amitiés.
Souvenir. La fuite dans un monde inexistant.
Souvenir. « J'ai le diagnostic, paranoïa et dépression. »
Espoir. Le vol. La falaise.
« Tu m'écoutes ? » Elle sourit.
- Spoiler:
- Renaissance.
Je cours. Me fond avec le vent. Deviens vent. Il le faut. Je cours. Cours comme si ma vie en dépendait. C'est le cas. Si je trébuche, j'aurai perdue. Je cours. Accélère même si je le pensais impossible. Je cours encore. Le bruits de leurs courses se rapprochent. Je vais perdre. J'essaie en vain d'accélérer. Alors, je tente de ne pas ralentir. Devant moi, deux options. Gauche ou droite. J'écoute le vent. Gauche. Puis lorsque j'arrive à l'intersection, droite. Le vent me guide. Je tourne brusquement à droite. J'entends un cri. De rage ? Puis une chute. Peu m'importe, je dois courir. Ne pas ralentir. Soudain, ils s’arrêtent. Un leurre ? Peut être. Un sifflement fend l'air. Devant moi, le monde danse. Un cri déchire l'air. Le mien. Je m'écroule. Tente de me relever. Hurle. Rage. Douleur. Ils avaient un arc. J'ai perdue. Ils ont gagnés. Ils m'ont vaincus.
« On a fini par t'avoir » Aucune joie dans sa voix. Seulement de l'indifférence. Je tente de la gifler mais mon mouvement attise ma douleur. Elle sourit.
- Moi aussi je suis contente de te revoir, me dit-elle avant d'attraper mes cheveux de me lancer le visage par terre. Le monde cesse sa danse. J'ai mal. Uniquement. Le monde disparaît.
Lorsque je me réveille, je ne ressens aucun soulagement. Plutôt le contraire. Quelque temps je savoure ma douleur qui mêlée au silence qui règne dans la pièce où je suis m'apaise. Puis j'ouvre les yeux. Les referme pour les rouvrir. Et hurler. Le monde est noir. Noir comme moi. J'entends une porte s'ouvrir. Quelqu'un s'approche de moi. Je le sens.
- Calme toi, m'ordonne une voix que j'identifie pour être celle d'une femme.
Je recommence à hurler pour me prouver que malgré les liens qui me lient à ce qui ressemble être une table je suis toujours libre. Le vent m'a abandonné. Je cherche le vent. Ils m'ont enfermés. Une brûlure cuisante sur ma joue est suivi d'un claquement sec. Elle m'a giflée.
- Clame-toi, répète le voix.
Je continue à hurler. Je suis libre. Même enfermée je le suis. Je dois le croire. M'en persuader. C'est la seule chose dont je dois être sûr. Je le dois. Pour El'. En son honneur. Pour son rêve. Soudain, mon sang me brûle. Je tombe. Ils m'endorment. Mais juste avant j'ai le temps d'avoir une question. Comment en suis-je arrivée là ? A oui je me souviens. Ça a commencé il y a deux ans.
Je cours dans une petite ruelle, poursuivit par des gens dont le visage est trouble. Je saute par dessus une bûche et vole. Puis j'entends une voix féminine dire :
« Debout miss ! » Je reçois quelque chose sur le visage et me lève un sursaut. Devant moi une jolie tête blonde. Elodie. Des mèches blondes en batailles, des lèvres d'un rose pâle toujours étirées en sourire. De grands yeux bleus, qui lui mangent le visage, pétillants de malice. De longs cils. Une pâleur extrême. Des pommettes roses, souvent éclairées de rose dû à son rire cristallin. Elodie … Ma meilleure amie. Ma seule amie. Elle se penche sur moi et me tire par le bras. Après m'être prélassée quelques instants de plus je me lève. Je me dirige vers mon armoire où sont rangés toutes mes maigres possessions.
Dernière édition par Nola le Ven 22 Mar - 20:57, édité 7 fois
Nola- Admin
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Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
C'est magnifique ! Tout autant que c'est dur et malheureusement vrai.
Tanya- Messages : 198
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Localisation : Je viens du Sud
Humeur : Joyeuse :)
Re: Divagations d'une tomette.
Merci. Beaucoup.
Nola- Admin
- Messages : 2252
Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
La meilleure façon de ne pas être déçu, c'est de ne pas espérer.
" C'est dans l'obscurité que la Lune se met à briller ... " T.
« L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre. » Antoine de Saint Exupéry.
"L'expression "mort naturelle" est charmante. Elle laisse supposer qu'il existe une mort surnaturelle, voire une mort contre nature."
" C'est dans l'obscurité que la Lune se met à briller ... " T.
« L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre. » Antoine de Saint Exupéry.
"L'expression "mort naturelle" est charmante. Elle laisse supposer qu'il existe une mort surnaturelle, voire une mort contre nature."
Dernière édition par Nola le Ven 21 Déc - 22:39, édité 1 fois
Nola- Admin
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Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
Tu devrais vraiment te lancer dans des textes plus longs. C'est trop beau.
Yavanna- Messages : 709
Date d'inscription : 01/09/2012
Localisation : au sommet des arbres
Humeur : pensive
Re: Divagations d'une tomette.
zouliii!!
Ipiu- Admin
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Date d'inscription : 21/06/2011
Age : 28
Localisation : chocoland world
Humeur : Espiégle
Re: Divagations d'une tomette.
Là, j'ai envie de te prendre et de te secouer. M.
Sourire. Jour après jour. Sourire. Mentir.
Sourire. Jour après jour. Sourire. Mentir.
Nola- Admin
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Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
Renaissance (en cours)
Je cours. Me fond avec le vent. Deviens vent. Il le faut. Je cours. Cours comme si ma vie en dépendait. C'est le cas. Si je trébuche, j'aurai perdue. Je cours. Accélère même si je le pensais impossible. Je cours encore. Le bruits de leurs courses se rapprochent. Je vais perdre. J'essaie en vain d'accélérer. Alors, je tente de ne pas ralentir. Devant moi, deux options. Gauche ou droite. J'écoute le vent. Gauche. Puis lorsque j'arrive à l'intersection, droite. Le vent me guide. Je tourne brusquement à droite. J'entends un cri. De rage ? Puis une chute. Peu m'importe, je dois courir. Ne pas ralentir. Soudain, ils s’arrêtent. Un leurre ? Peut être. Un sifflement fend l'air. Devant moi, le monde danse. Un cri déchire l'air. Le mien. Je m'écroule. Tente de me relever. Hurle. Rage. Douleur. Ils avaient un arc. J'ai perdue. Ils ont gagnés. Ils m'ont vaincus.
« On a fini par t'avoir » Aucune joie dans sa voix. Seulement de l'indifférence. Je tente de la gifler mais mon mouvement attise ma douleur. Elle sourit.
- Moi aussi je suis contente de te revoir, me dit-elle avant d'attraper mes cheveux de me lancer le visage par terre. Le monde cesse sa danse. J'ai mal. Uniquement. Le monde disparaît.
Lorsque je me réveille, je ne ressens aucun soulagement. Plutôt le contraire. Quelque temps je savoure ma douleur qui mêlée au silence qui règne dans la pièce où je suis m'apaise. Puis j'ouvre les yeux. Les referme pour les rouvrir. Et hurler. Le monde est noir. Noir comme moi. J'entends une porte s'ouvrir. Quelqu'un s'approche de moi. Je le sens.
- Calme toi, m'ordonne une voix que j'identifie pour être celle d'une femme.
Je recommence à hurler pour me prouver que malgré les liens qui me lient à ce qui ressemble être une table je suis toujours libre. Le vent m'a abandonné. Je cherche le vent. Ils m'ont enfermés. Une brûlure cuisante sur ma joue est suivi d'un claquement sec. Elle m'a giflée.
- Clame-toi, répète le voix.
Je continue à hurler. Je suis libre. Même enfermée je le suis. Je dois le croire. M'en persuader. C'est la seule chose dont je dois être sûr. Je le dois. Pour El'. En son honneur. Pour son rêve. Soudain, mon sang me brûle. Je tombe. Ils m'endorment. Mais juste avant j'ai le temps d'avoir une question. Comment en suis-je arrivée là ? A oui je me souviens. Ça a commencé il y a deux ans.
Je cours dans une petite ruelle, poursuivit par des gens dont le visage est trouble. Je saute par dessus une bûche et vole. Puis j'entends une voix féminine dire :
« Debout miss ! » Je reçois quelque chose sur le visage et me lève un sursaut. Devant moi une jolie tête blonde. Elodie. Des mèches blondes en batailles, des lèvres d'un rose pâle toujours étirées en sourire. De grands yeux bleus, qui lui mangent le visage, pétillants de malice. De longs cils. Une pâleur extrême. Des pommettes roses, souvent éclairées de rose dû à son rire cristallin. Elodie … Ma meilleure amie. Ma seule amie. Elle se penche sur moi et me tire par le bras. Après m'être prélassée quelques instants de plus je me lève. Je me dirige vers mon armoire où sont rangés toutes mes maigres possessions.
Je cours. Me fond avec le vent. Deviens vent. Il le faut. Je cours. Cours comme si ma vie en dépendait. C'est le cas. Si je trébuche, j'aurai perdue. Je cours. Accélère même si je le pensais impossible. Je cours encore. Le bruits de leurs courses se rapprochent. Je vais perdre. J'essaie en vain d'accélérer. Alors, je tente de ne pas ralentir. Devant moi, deux options. Gauche ou droite. J'écoute le vent. Gauche. Puis lorsque j'arrive à l'intersection, droite. Le vent me guide. Je tourne brusquement à droite. J'entends un cri. De rage ? Puis une chute. Peu m'importe, je dois courir. Ne pas ralentir. Soudain, ils s’arrêtent. Un leurre ? Peut être. Un sifflement fend l'air. Devant moi, le monde danse. Un cri déchire l'air. Le mien. Je m'écroule. Tente de me relever. Hurle. Rage. Douleur. Ils avaient un arc. J'ai perdue. Ils ont gagnés. Ils m'ont vaincus.
« On a fini par t'avoir » Aucune joie dans sa voix. Seulement de l'indifférence. Je tente de la gifler mais mon mouvement attise ma douleur. Elle sourit.
- Moi aussi je suis contente de te revoir, me dit-elle avant d'attraper mes cheveux de me lancer le visage par terre. Le monde cesse sa danse. J'ai mal. Uniquement. Le monde disparaît.
Lorsque je me réveille, je ne ressens aucun soulagement. Plutôt le contraire. Quelque temps je savoure ma douleur qui mêlée au silence qui règne dans la pièce où je suis m'apaise. Puis j'ouvre les yeux. Les referme pour les rouvrir. Et hurler. Le monde est noir. Noir comme moi. J'entends une porte s'ouvrir. Quelqu'un s'approche de moi. Je le sens.
- Calme toi, m'ordonne une voix que j'identifie pour être celle d'une femme.
Je recommence à hurler pour me prouver que malgré les liens qui me lient à ce qui ressemble être une table je suis toujours libre. Le vent m'a abandonné. Je cherche le vent. Ils m'ont enfermés. Une brûlure cuisante sur ma joue est suivi d'un claquement sec. Elle m'a giflée.
- Clame-toi, répète le voix.
Je continue à hurler. Je suis libre. Même enfermée je le suis. Je dois le croire. M'en persuader. C'est la seule chose dont je dois être sûr. Je le dois. Pour El'. En son honneur. Pour son rêve. Soudain, mon sang me brûle. Je tombe. Ils m'endorment. Mais juste avant j'ai le temps d'avoir une question. Comment en suis-je arrivée là ? A oui je me souviens. Ça a commencé il y a deux ans.
Je cours dans une petite ruelle, poursuivit par des gens dont le visage est trouble. Je saute par dessus une bûche et vole. Puis j'entends une voix féminine dire :
« Debout miss ! » Je reçois quelque chose sur le visage et me lève un sursaut. Devant moi une jolie tête blonde. Elodie. Des mèches blondes en batailles, des lèvres d'un rose pâle toujours étirées en sourire. De grands yeux bleus, qui lui mangent le visage, pétillants de malice. De longs cils. Une pâleur extrême. Des pommettes roses, souvent éclairées de rose dû à son rire cristallin. Elodie … Ma meilleure amie. Ma seule amie. Elle se penche sur moi et me tire par le bras. Après m'être prélassée quelques instants de plus je me lève. Je me dirige vers mon armoire où sont rangés toutes mes maigres possessions.
Dernière édition par Nola le Ven 28 Sep - 3:47, édité 1 fois
Nola- Admin
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Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
Est-ce que c'est normal que l'on n'est pas la fin du texte ?
Mais bon en tout cas, j'aime beaucoup, c'est bien écrit. (malgré quelques petites fautes, mais bon, on en fait tous )
Mais bon en tout cas, j'aime beaucoup, c'est bien écrit. (malgré quelques petites fautes, mais bon, on en fait tous )
Alwÿnne- Messages : 1354
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Localisation : La tête dans les étoiles...
Humeur : Suit le fil de mes rêves
Re: Divagations d'une tomette.
C'est très bien écrit ! J'aime beaucoup et c'est très prenant. J'ai hate de lire la suite !
Tanya- Messages : 198
Date d'inscription : 20/06/2012
Age : 33
Localisation : Je viens du Sud
Humeur : Joyeuse :)
Re: Divagations d'une tomette.
C'est normal j'ai oublié de couper. La suite est en cours. J'écris aussi d'autres petits textes en ce moment.
Nola- Admin
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Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
« - Je ne veux pas me battre. Je veux poser les armes. »
Tu m'avais dit que tu serai toujours là pour moi. Oui c'est égoïste comme remarque. Je suis égoïste. C'est le propre de l'Homme. C'est toi qui me l'a dit. Et je te crois. Tu m'as tout donné. Maintenant, c'est à moi d'essayer de te remettre sur la Voie. Je ne peux pas te promettre le bonheur. Je ne peux pas te promettre que tu iras mieux. A part si tu veux un mensonge. Ceux qui m'ont maintenus en vie avant. Mais je peux te promettre quelque chose. C'est que si tu arrêtes maintenant, tu n'as aucune chance. Tu as encore l'Histoire à écrire. Tu peux encore tout changer. Tu peux aussi abandonner tous tes rêves. « C'est dans l'obscurité que la Lune se met à briller ». Mais si la Lune n'est plus là, elle ne brillera plus que par son absence. Puis on l'oubliera. Elle restera peut être dans l'esprit de certains mais, dans la plupart, elle ne sera plus qu'une étoile filante. Ladite étoile filera du souvenir à l'oubli. C'est ça que tu veux ? Parce que moi, je veux mieux pour toi. Je veux que tu sois quelqu'un d'exceptionnel. Ça te dit quelque chose ? J'aimerai t'interdire d'abandonner mais je ne peux pas. Parce que je n'en ai pas le droit. Et personne n'ordonne à la Lune. Mais le loup lui hurle de l'écouter. Le vent lui chante son amour et l'Homme, lui, ne comprend pas. Alors, j'ai envie de te dire de continuer. Un pas après l'autre. Je pense que tu as fait le plus dur. Et je te promet que je serai toujours là pour toi. Toujours.
Tu m'avais dit que tu serai toujours là pour moi. Oui c'est égoïste comme remarque. Je suis égoïste. C'est le propre de l'Homme. C'est toi qui me l'a dit. Et je te crois. Tu m'as tout donné. Maintenant, c'est à moi d'essayer de te remettre sur la Voie. Je ne peux pas te promettre le bonheur. Je ne peux pas te promettre que tu iras mieux. A part si tu veux un mensonge. Ceux qui m'ont maintenus en vie avant. Mais je peux te promettre quelque chose. C'est que si tu arrêtes maintenant, tu n'as aucune chance. Tu as encore l'Histoire à écrire. Tu peux encore tout changer. Tu peux aussi abandonner tous tes rêves. « C'est dans l'obscurité que la Lune se met à briller ». Mais si la Lune n'est plus là, elle ne brillera plus que par son absence. Puis on l'oubliera. Elle restera peut être dans l'esprit de certains mais, dans la plupart, elle ne sera plus qu'une étoile filante. Ladite étoile filera du souvenir à l'oubli. C'est ça que tu veux ? Parce que moi, je veux mieux pour toi. Je veux que tu sois quelqu'un d'exceptionnel. Ça te dit quelque chose ? J'aimerai t'interdire d'abandonner mais je ne peux pas. Parce que je n'en ai pas le droit. Et personne n'ordonne à la Lune. Mais le loup lui hurle de l'écouter. Le vent lui chante son amour et l'Homme, lui, ne comprend pas. Alors, j'ai envie de te dire de continuer. Un pas après l'autre. Je pense que tu as fait le plus dur. Et je te promet que je serai toujours là pour toi. Toujours.
Nola- Admin
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Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
Je préfère ce texte là aux autres, qui sont un peu fades comparés à celui-ci. Celui-là est très profond et vivant. Félicitations !
Re: Divagations d'une tomette.
Il y a des certitudes qui ne s'effacent pas et des rêves qui deviennent réalité. Parce que c'est dans l'obscurité que la Lune se met à briller. Une armée de tanks peut s'arrêté devant l'homme qui ouvre ses bras, qui dévoile ses dents dans un sourire. Un homme peut se faire transpercer de milles et une lames, s'il veut vraiment écrire l'Histoire, il déplacera des montagnes même au seuil de la mort.
Lunae Jill AS-Moriarty- Messages : 105
Date d'inscription : 18/12/2011
Re: Divagations d'une tomette.
Tu as raison. J'essaierai encore.
Nola- Admin
- Messages : 2252
Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
Vais-je bien ?
"- Tu n'as pas l'air bien. Qu'est ce qui se passe ? "
Ce qui se passe, c'est que je me sens seule. Les seules personnes qui semblent me comprendre, je ne les ai jamais vu. Ce qui se passe, c'est que la plaine des sentiments qui est abrité par mon être est desséchée. Et c'est la sécheresse. Un seul sentiment pousse, prend toute la place. Souffrance. Quelques rares personnes dessinent de pâles arabesques de sentiments. On me dit que j'ai l'air malheureuse alors que j'ai tout pour être heureuse. Tout sauf le bonheur. Mais ça, ils ne comprennent pas. Ils sont d'une innocence parfaite. Ils voient avant tout la beauté. C'est une chance. Je les envie presque. Presque. Personne ne doit savoir, je ne veux pas qu'ils souffrent. Alors, je dessine un sourire sur mon visage. Je dresse des murailles entre physique et mental. Je sais que c'est dangereux, j'en ai fait l'expérience.
"- Rien. Je vais bien."
"- Tu n'as pas l'air bien. Qu'est ce qui se passe ? "
Ce qui se passe, c'est que je me sens seule. Les seules personnes qui semblent me comprendre, je ne les ai jamais vu. Ce qui se passe, c'est que la plaine des sentiments qui est abrité par mon être est desséchée. Et c'est la sécheresse. Un seul sentiment pousse, prend toute la place. Souffrance. Quelques rares personnes dessinent de pâles arabesques de sentiments. On me dit que j'ai l'air malheureuse alors que j'ai tout pour être heureuse. Tout sauf le bonheur. Mais ça, ils ne comprennent pas. Ils sont d'une innocence parfaite. Ils voient avant tout la beauté. C'est une chance. Je les envie presque. Presque. Personne ne doit savoir, je ne veux pas qu'ils souffrent. Alors, je dessine un sourire sur mon visage. Je dresse des murailles entre physique et mental. Je sais que c'est dangereux, j'en ai fait l'expérience.
"- Rien. Je vais bien."
Dernière édition par Nola le Lun 8 Oct - 6:23, édité 1 fois
Nola- Admin
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Date d'inscription : 23/06/2011
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Re: Divagations d'une tomette.
Je trouve ça super, continue comme ça. J'aimerais juste avoir des passages un peu plus loin. Sinon, on sent très bien la détresse et la solitude de la jeune fille.
Elya- Messages : 584
Date d'inscription : 14/05/2012
Age : 26
Localisation : Là où je suis, nul ne peut me suivre…
Humeur : Melancholia
Re: Divagations d'une tomette.
Merci Elya. Eliné, ça c'est des petits textes écrit comme ça suite à un élan d'inspiration mais si j'essaierai de le continuer dans le week end.
Nola- Admin
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Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
C'est toujours magnifique, mais on dirait bien que tu n'es pas très optimiste…
Elya- Messages : 584
Date d'inscription : 14/05/2012
Age : 26
Localisation : Là où je suis, nul ne peut me suivre…
Humeur : Melancholia
Re: Divagations d'une tomette.
Hypocrisie.
Comment t'expliquer mon désespoir à toi dont, le plus grave problème est d'être bien vu. Je ne dis pas que ce n'est pas important, mais que ça me semble banal. Oui, tu dis que je suis pessimiste, c'est vrai. Mais je pense plutôt que je suis réaliste. Oui, on va tous mourir. Mais toi tu auras été heureuse. Mes illusions sont tombées, les unes après les autres. L'espoir tombera bientôt. Mais ça, je ne le dis pas. Je regarde et souris. Sourire. Mentir. J'ai appris à ne jamais laisser paraître mes émotions. Et, je te vois toi qui essaie de me dire que tu comprends. Je te trouve mignonne.
Comment t'expliquer mon désespoir à toi dont, le plus grave problème est d'être bien vu. Je ne dis pas que ce n'est pas important, mais que ça me semble banal. Oui, tu dis que je suis pessimiste, c'est vrai. Mais je pense plutôt que je suis réaliste. Oui, on va tous mourir. Mais toi tu auras été heureuse. Mes illusions sont tombées, les unes après les autres. L'espoir tombera bientôt. Mais ça, je ne le dis pas. Je regarde et souris. Sourire. Mentir. J'ai appris à ne jamais laisser paraître mes émotions. Et, je te vois toi qui essaie de me dire que tu comprends. Je te trouve mignonne.
Dernière édition par Nola le Lun 8 Oct - 6:25, édité 1 fois
Nola- Admin
- Messages : 2252
Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 25
Re: Divagations d'une tomette.
C'est bizarre mais c'est ce que je sors à chaque fois ça x]Nola a écrit:Oui, tu dis que je suis pessimiste, c'est vrai. Mais je pense plutôt que je suis réaliste.
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