cauchemar...

l'histoire est venue toute seule.... je ne sais même pas d'où elle sort...

Un frisson suivit d’un spasme. Une goutte de sueur perle sur mon front. Une larme coule.
« Ne t’inquiète pas, me dis-je, cela ne dure jamais très longtemps. »
C’était pourtant l’exception qui confirme la règle. Ce n’était plus une bataille, c’était véritablement l’assaut final ou ce qui s’en rapprochait le plus. Cette fois ci, ils étaient venus à plusieurs….
Ils me harcelaient, se régalant de mon impuissance à les chasser, se délectant de ma peur et de mes cauchemars. Ils se rapprochèrent un peu plus, leur souffle calme faisant un sinistre écho à mes inspirations désordonnées.
Quatre ans… quatre ans que cet enfer dur. Quatre an que, tout les soirs, je me réfugie dans le merveilleux univers des livres pour m’effondrer, épuisée, et tenter vainement de leur échapper… rien qu’un soir. Rien qu’une nuit où je ne mouillerai pas me draps de sueur malsaine et mon oreillers de pleurs sans fin. Rien qu’une nuit où, au matin, je me dirais « je suis libre ». Rien qu’une nuit où je cesserais de courir pour ne pas être rattrapée par ces moments du passées qui n’attendent qu’un moment d’égarement de ma part pour fondre sur moi pour se nourrir de mes craintes secrètes.
« Un paralysé ou un handicapé à vie peut se réfugier dans son esprit, me dis, désespérée. Mais quand c’est votre esprit qui vous joue des tours, il n’y a pas de portes de sortie, juste l’attente… »
Attendre… voilà mon unique chance de survie. Attendre que ce monstre se lasse ou sois repu… et là, enfin libérée, je pourrais m’évader… dormir. Rêver.
Une présence se glisse à mes côtés. Elle me recouvre de son aile bienveillante et me protège des souvenirs qui m’assaillent. Elle me transmet sa chaleur et veille sur mon sommeil.
« Dort, me souffle-t-elle en pensée. Je veille sur toi… »
La voix s’estompe, remplacée par l’immense vague d’amour fraternelle qui me manquait tant. Je me détends en fin et suis ses conseils, un sourire au lèvres.
Je suis sauve.
Jusqu’au prochain combat…
La prochaine bataille…
Le prochain cauchemar….

j'ai vraiment de super sujets....

C'est vrai que le sujet n'est pas top mais j'adore la manière dont tu écrit!!

Cette courte histoire est pas mal.

merci vastrid!!

les voix s'élèvent. Pures et fortes. Un sourire plaqué aux lèvres, nous enchainons refrain et couplet pour finalement s'incliner devant nos juges. Le piano reprend. Deuxième chanson.
Les notes nous entrènent peu à peu dan la routine que nous connaissons toutes. Les sopranes d'abord, puis nous.
Et tandis que je chante cet air mélodieux dans ma tête, ma vision s'obscurcie. D'abord en partant des contour, une marée noire mal saine envaie mon champ de vision. Je ne vois rien. Je papillonne des yeux et ça n'arrange rien. Je tente de chanter mais de mes lèvres ne sortent qu'un râle muet que personne ne remarque.
Mes genoux flageole. Mes jambes deviennent aussi molles que de la mayonnaise.
Il faut que je m'assoie. Cettte urgence pulse en moi et pourtant je résiste.
Assied toi, ciore une voix sournoise dans mon esprit. Cet ordre envaie chacunes de mes cellules et, malgrè moi, je me met à chuter. Aussi lentement que ma perte de vision. Je pince la main de ma voisine qui ne se retourne même pas.
Je vais tomber. Je ne sais pas ce qui m'arrive. J'ai peur...
Quelqun me prend par derrière et me traine vers les coulisses. Le suivant d'abord d'un pas mal assuré, je fini par me relacher complètement, épuisée par ma longue lutte pour rester debout. Et le pire dans tout ça, c'est que je sais qu'Elle va l'utiliser contre moi cette nuit...
Je me sens doucement glisser dans une merveilleuse torpeur. Je ne sent rien. Si. Une main me tapote la joue.
Pourtant, cet univers sans douleur me plait tellement! Loin de la terrible peur qui m'étraignait il y a quelques instants.
"Laissez moi dormir, me dis-je, laissez moi oublier. Ne plus rien sentir. Plus de peur. Plus de douleur. Juste la paix.
Laissez-moi dormir..."
Mais cette main n'est pas de mon avis et ses contastes répétés finissent par me sortir de cet étrange tourbillon qui m'avait entrainé un instant loin de ce monde et de ces problèmes.
Déjà, je sens le monstre roder. On me donne de l'eau et du sucre mais ce n'est qu'un bien maigre réconfort face à ce qui m'attend. Cette nuit je le sais, je revivrais se cauchemard mais sans ses instants de bonheur. C'est ainsi qu'Elle me piège. Elle ne retient que le mauvais, jamais les doux instants qui jallone ma vie.
Une vie? Non.
Un enfer. Un enfer dont Elle est le cerbère et dont jamais je le sais je ne pourrais m'échaper.
Sauf pendant ses instant effémères rares et merveilleux.
Sans peur.
Sans douleur.
Laissez moi dormir.

Ouah! Magnifique.

merci...

Tes textes sont très beaux ^^ J'adore

J'adooooooooore comment tu écris! C'est génial! Même si le sujet est tout petit peu sombre, c'est beau. ^^

une sorte de pré-premier post...
l'origine du truc décrit... de Elle.

Trois mots...
Trois mots inconcevables auparavant et qui sur le coup me parurent irréels...
Puis virent les larmes. Chaudes. Salées.
Reflets de ma douleur intérieure, elles se mirent à couler sans interruption sur mes joues, inondant mon visage.
Je reculai. Un pas. Deux.
Puis, je me retournai pour descendre les escaliers qui menaient à la cave.
Alors que j'allais arriver à la fin, le choc me rattrapa. L'horreur de ses paroles me submergea et je titubai, tombant au fond de moi dans un sombre abime de peur, de souffrance et de désespoirs où ces trois mots repris en écho tourbillonnaient autour de moi pour me griffer de leurs longues griffes acérée qui déchiraient mon âme en lambeau.
Une branche surgi de la falaise, juste à côté de moi et je l'attrape au passage, m'accrochant de toutes mes forces à cet espoir. Mais, d'un seul coup, la branche craqua, tombant à mes côtés dans les profondeurs infernales de précipice.
Une seconde branche. Je la saisi sans trop d'espoir, tentant d'apercevoir le fond. Elle craque elle aussi.
« Quelle surprise, me dis je amèrement. »
Je me replie sur moi même, tentant d'imaginer un fond, de reprendre le contrôle de mon esprit pour créer une barrière qui m'empêchera de sombrer définitivement....
Je cherche au fond de moi une bougie à allumer, un espoir à faire naitre et lentement, très lentement, une flamme prend forme.
Je m'écrase sur la fine surface que la flamme à créé. Je me relève, sonnée, désorientée, pour finalement me rassoir, dos au mur. Et les larmes coulent. Longtemps, très longtemps, dans cet espace effrayant et sombre. Et soudain, la masse noire qui m'entoure devient plus opaque encore, pour finir par prendre forme. Un tourbillon de douleur et d'échec s'empare de moi en absorbant toute la lumière qui me compose. Alors je me serre un peu plus dans mes bras, petite boules fragile et grelotante, cachant à cette chose l'existence de ma flamme secrète.
Elle fini par me jeter sur le sol, me laissant brisée et souffrante, tout cela pour changer de forme et devenir de longs tentacules composés de mes peines et de mes cauchemars. Et ils s'approchent lentement, et pénètrent en moi pour me torturer avec tout les moments sombres de ma vie.
Et toujours ces trois mots qui retentissent en écho.
Je suis au fond d'un puits.
Dans l'antre de Cerbère.
Entourée de souffrance et de désespoir.
J'ai peur.
Je suis seule.
Si seule...
Seule contre les horreurs de ma vie.
Seule contre la cruauté du destin.
Seule contre le malheur des Hommes.
Seule.

Wouah!!

C'est ... bien même très bien! J'adore le style!

c'est super (tu continue !)

J'aime beaucoup!! c'est super!continue!!!

J'adore vraiment l'histoire, mais vraiment vraiment vraiment !!!!

En fait tu arrives à nous transporté complètement dans cette douleur, et du coup on se croirait vraiment à la place du héros/héroïne !

« Que sais-tu Ellana ? »
Perchée sur le toit de la tour centrale d’Al-Jeit, la marchombre dévisage son interlocutrice, tentant de sonder son regard franc et vide.
« Je sais, répondit-elle avec une assurance teintée de prudence, que je suis marchombre. »
Un sourire léger teinté d’amertume se peignit sur les lèvres de la jeune fille.
« Pourtant, tu t’es engagée sur une autre voix, qui complétait mais changeait la Voix.
- Mais on ne cesse jamais d’être marchombre.
- Dans ce cas, l’as-tu jamais été ? »
Sens étranger
Paroles égarées
Incompréhension.
Lisant la poésie dans les yeux de chats de la chevaucheuse de brume, elle lui répondit de la même manière.
Désespoir de celle qui ne croit plus
Volonté d’une amie qu’elle croit forte
Vérité
Alors elle comprit.
Elle ne tentait pas de la piéger, mais de lui faire comprendre l’origine de la faille qu’elle sentait en elle. De se gouffre qui s’était ouvert dans son âme. De derrière la barrière d’assurance qu’elle dressait entre elle et le monde extérieur.
« Je ne serai jamais marchombre, exprimai ses yeux. Car pour m’ouvrir au monde, il faut déjà s’ouvrir à soi même. Et le gouffre qui est en moi m’engloutirait si je le faisais. »
« On ne peut se détruire soi-même » fut la première pensée de la maitresse marchombre. Idée qu’elle écarta d’un soupire.
Si. On peut se détruire soi-même.
Nillem en était la preuve.
Pourtant, elle ne sentait aucune vanité, aucune suffisance, aucun désir de montrer son talent au monde. Juste une façade d’assurance. Et derrière un gouffre.
Alors elle plongea. Pour trouver l’origine du gouffre.
Elle chercha. Longtemps.
Pour finalement trouver. Trois mots.
Trois mots emprunt d’une telle souffrance qu’elle comprit immédiatement l’origine de la question.
« Que sais-tu Ellana ? »
Elle savait qu’elle était marchombre. Elle croyait en ce fait.
Son amie croyait en l’amour. Et l’amour l’avait trahi.
L’amour existait-il vraiment ? Ou n’était-il qu’une invention humaine pour vaincre sa peur la plus profonde : être seul.
Un marchombre ne craint pas la solitude.
Mais Arwouenn n’était pas marchombre.
Parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle était.
Ellana senti une force la prendre dans ses bras pour l’écarter de ces doutes avant qu’ils ne s’emparent d’elle.
Comme ils s’étaient emparés de son amie.
Pour la détruire.
Celle-ci dressa un rempart entre la marchombre songeuse et ces forces du mal, exposant son flanc à leurs attaques puissantes, ignorant la douleur pour épargner son amie.
Défense éperdue de celle qui souffre
Pour ceux qui ne doivent pas souffrir
Amitié
Elle la reposa dans son corps, lui adressa un dernier sourire…
Et le monde s’effaça…

Dans son lit, une jeune apprentie ouvre les yeux.
Et comme guidée par un instinct étrange, une phrase s’impose dans son esprit.
Un souvenir.
« Ce n’était qu’un rêve Arwouenn, rien de plus »*
Un Rêve ? Un cauchemar.
Une réalité.






*Le seigneur des Anneaux. Là-bas orthographier Arwen

désolée pour le prénom qui trouble un peu le truc mais c'est la phrase d'origine...
je ne suis pas sur que ce texte vous plaise autant que les autres....

J'adore !!

merci à tous pour vos encouragements....

Elles étaient là.
Chaudes et piquantes, les larmes tant redoutées inondaient ses yeux, brouillant sa vue et menaçaient de couler à tout moment, rendant les efforts qu'elle avait dispensé jusque là vains.
Tenir. Elle devait tenir.
Ne plus penser à la scène qui se déroulait sous ses yeux et sonnait la fin de son espoir mais sur autre chose.
Ou sur rien.
Se laisser emporter par la rivière du temps, comme une bouée dont on a coupé l'amarre, comme un ballon qui, privé de ficelle, s'envole nonchalamment vers les cieux pour dériver au grès des vents.
Les larmes se tarirent. Imperceptiblement.
Suffisamment pour ne pas couler.
Devenir la rivière. N'être qu'une partie de soi. Toute petite partie goutte d'eau dans l'immense fleuve qui s'écoule, imperturbable.
Devenir le fleuve. Ne plus rien ressentir. Juste les cailloux qu'on effleure, le tambour des vagues sur la rive, les parties de nous qui s'échappent, happées par la berge de la mort pour finalement rejoindre un autre cours d'eau qui les emmènera plus loin.
Sur un autre chemin. Infini.
Tentant. Si tentant. Proche et pourtant hors de portée.
Elle n'était plus rien. Ni personne, ni émotion, ni même objet.
Juste le temps. Qui s'écoule.
Le temps que les Hommes, stupides et prétentieux, pense contrôler.
Mais on ne peut maitriser le temps.
Le temps s'écoule. Toujours.
Le temps ne peut être découpé. Ni en seconde, ni en minute, en heure, ni en jours, ni en mois, ni en année...
Le temps est. Tout simplement.
Et elle était elle. Tout simplement.
Elle revint à elle, totalement détendue et détachée des événements.
Emplie d'une assurance nouvelle, elle contempla le moment fatidique qui aurait du lui arracher des gémissements de désespoir avec un manque d'intérêt manifeste et pourtant caché derrière un demi sourire mystérieux.
Pourtant, comme une ombre cachée au fond de son cœur, pulsait en elle une certitude. Ce n'était que le début d'une épreuve. Le début et la continuité.
Ce soir, quand son corps détendu attirerai sans le faire exprès son esprit dans le monde des Hommes, les larmes couleront. Intarissables.
Vraies et douloureuses, elle lui rappelleront ce moment de souffrance.
Et cette fois pas d'échapatoire.
Juste la souffrance.

vous me dites ce que vous en pensez quand vous voulez...
3 ans.
3 ans que je lutte pour ma vie.
3 ans que cet enfer se prolonge tandis que je résiste à se gouffre qui m'aspire vers un abîme de noirceur dont personne ne peut ressortir.
3 ans.
3 ans de trop.
Et maintenant, je n'en peux plus.
Mon corps est usé par ce combat qui mine mes forces et crispe mes muscles.
Mon esprit, détruit par la lutte incessante et la souffrance, se délite lentement et de fisn lambeaux de brume qui s'éparpillent dans la nuit.
Mon être entier se révolte, épuisé par ce combat sans fin.
On ne peut pas tenir 3 ans à la poursuite d'une chimère.
Croyant en cette phrase magique qu'un homme extraordinaire m'avait apprise, je me suis lancée dans cette folle aventure que je regrette aujourd'hui.
« Tenir droite. Et avancer. Toujours. »
Je me rends compte maintenant de l'absurdité de ses propos. On ne peut pas avancer toute sa vie. Il faut s'arrêter à un moment ou à un autre. Et pour moi ce moment est arrivé.
Je n'en peux plus. Il faut que cela cesse.
Je me sens sombrer, tout le temps. Et pourtant je tient. Je reste unie à la vie et ma conscience, bien qu'émoussée, reste péniblement en un amas de pensée plus au moins cohérente.
Mais je n'en peux plus. J'abandonne la lutte. Je rends les armes.
Je sens mon âme se couper en morceau, disparaître dans l'espace. Bientôt, il ne restera rien de moi.
Et je pleure. Mais personne ne le remarque.
Mes joues sont sèches, ma respiration haletante. Mais bien que mon corps reste en place, bien assis sur sa chaise, mon esprit sombre dans un endroit sinistre et dangereux dont jamais je ne ressortirai.
3 ans.
3 ans de trop.
Et j'abandonne.
Adieu.

C'est d'une tristesse ... 'est déprimant mais c'est juste merveilleux.

merci maitre!
lol, une autre personne à qui j'ai montré ça m'a dit qu'elle pensait que j'étais suicidaire pour écrire des trucs comme ça! XD

un peu mais bon ...

lol, je connais un petit de 3 ans qui dit tout le temps: un peu, pas trop...
XD un peu suicidaire, pas trop!

Alors un peu ... BEAUCOUP

je suis, un peu, beaucoup, passionément, à la folie.... suicidaire!!!
youhou!! vive les marchombres bourrés qui volent en sautant du toit!!
vous ne me croyez pas? attendez, je vais vous montrer...

Aujourd'hui j'ai pensé à toi ... avec une amie on s'est baladée dans la cour en demandant aux gens s'ils voulaient sauter de la tour Eiffel, se pendre, s'électrocuter avec nous ...x.X

on se demande de qui je tient!!!
ravie d'être votre apprentie maitre!!!!