Le retour...

maaaiisseeeuuhhh!! chuis pas ptite!!!

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Soraya rangea toutes ses créations dans la malle, s'assit sur cette dernière, la boite dans les mains, et laissa les souvenirs affluer.
Elle avait 19 ans. Elle avait passé ces 6 dernières années en apprentissage chez maître Frondo, passant ses journées à étudier la taille d'une pierre, à déposer de la feuille d'or avec délicatesse, et à commettre moult bêtises en compagnie de son compagnon de jeu et d'etude, Wien. A la fin de son apprentissage, et aprés la réalisation et la présentation de son chef-d'oeuvre au conseil de la guilde des joailliers, elle avait décidé de faire une parenthése, de prendre le temps de voyager pour comprendre le monde, avant de s'installer.
Elle était partit pendant plusieurs mois, parcourant le pays, et découvrant le monde extérieur à la capitale, où elle avait passé la grande majorité de son enfance. Elle était partit vers le nord, rejoignant l'Arche, et suivit le Pollimage jusqu'au lac Chen. Là, elle avait bifurqué vers l'ouest, suivant l'Ombre jusqu'à Al-Far en traversant la foret Ombreuse. Elle était rentré en descendant vers le sud, franchissant les dentelles vives par la mythique passe de la goule, non sans un crochet par la cité d'Al-Vor.
Elle était arrivé dans la deuxième plus grande ville du royaume un soir d'automne. Il était tard et elle avait passé les grandes portes de métal de justesse. Un peu plus et elle aurait été contrainte de dormir à la belle étoile, un peu plus et elle serait restée simple joaillère. La vie tenait parfois à si peu...
Elle s’était donc glissé entre les lourdes portes quelques instants avant que les gardes ne les ferment pour la nuit, et s’était enfoncé dans le dédale des ruelles à la recherche d'une auberge. Il faisait sombre. A intervalles réguliers, une large ombre s'étalait sur un mur tandis que passait au loin une silhouette peu recommandable. La jeune fille marchait rapidement, essayant de ne pas se faire remarquer.
Soudain, au détour d'une rue, Soraya s'arréta, l'oreille aux aguets. Des voix étouffées provenaient de la ruelle voisine. Des voix menaçantes, appartenant sans nul doute à ces crapules qui détroussaient les voyageurs imprudents.
L'une d'elle pourtant, etait différente des autres. Elle procurait à la jeune joailére un sentiment de sécurité, et de fascination envers son possesseur. L'homme auquel elle appartenait parlait avec douceur et netteté, même si d'aprés les grognements des voleurs, il semblait être la personne menacée. Alors que Soraya s'appretait à fuir dans le sens contraire en priant pour que personne ne l'entende, elle resta.
Au bout de la rue, les voix se faisaient plus pressantes...

Aller, il serait grand temps que je mette un petit truc moi ! Désolé mais là ça a été surmenage pendant un bon moment ^^''
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Le Petit avait pu guérir en toute tranquillité au sein de l'académie. Ils étaient donc partis, Aelez, le Petit, ainsi que le rêveur et maître Pal, voir l'empereur et ses conseillers afin d'avoir leur avis. Ils parlèrent peu, et ce qui ressortit de la rencontre fut que le Petit retournerai chez lui avec quelques personnes chargées de l'aider à transporter des provisions, puis d'analyser également le niveau de sécheresse de la Forêt Maison, mais qui n’interviendraient pas plus que nécessaire. Le départ fut fixé au surlendemain, le temps de trouver l'ensemble des provisions a emmener (et ça en faisait des réserves de framboises!).

Ainsi, le surlendemain à l'aube, Aelez se présenta devant la chambre du Petit, qu'elle devait accompagner. Elle frappa à la porte. Personne ne répondit. Elle attendit un peu, mais l’inquiétude qui l'envahissait petit à petit pris le dessus et elle finit par se précipiter à l'intérieur de la chambre. Elle fut alors surprise de voir le Petit encore endormi dans son lit. La jeune fille s'approcha pour le réveiller en douceur. C'est alors qu'elle remarqua une étrange tâche rouge sur les draps. D'un rapide passage dans les Spires, elle illumina la pièce, et découvrit avec stupeur que le Petit, allongé sur le côté, avait une lame plantée dans la poitrine. La tristesse de voir ainsi ce petit être endormi dans un sommeil sans fin lui tira des larmes. Elle se força tout de même à observer de plus près ce qu'elle pouvait voir de la lame. Celle-ci était un poignard à la garde ouvragée, représentant de fines branches s'entremêlant et portant des fruits rouges. Sur le pommeau elle put voir un petit rubis au centre d'une croix blanche. Tout le reste de la lame lui resta cependant invisible, car couvert de sang.
Après avoir contacté les autres membres de l'expédition, elle se mit en tête de retrouver la personne qui avait osé faire cela, tellement désespérée [qu'elle fut (en trop non?)] de voir cet être, qu'elle considérait désormais comme un ami, se faire tuer aussi lâchement en pleine nuit !
Elle s'était décidé. Elle commencerait par chercher le ou la propriétaire de la lame.

Les lapins ont sauté dans mon jardin^^
J'immagine que vous voyez ce que vous devez faire? On se retrouve quand vous vous êtes... retrouvées ^^

(moi je bouge pas de chez moi, débrouille toi pour remonter jusqu'à moi Alwÿnne! Pendant ce temps là je continue à vous raconter le passé de cette étrange lame...
Et maintenant qu'on commence à devoir écrire en phase, n'oubliez pas de tenir compte des indications du voisin, surtout en ce qui concerne le temps. Si deux personnages A et B doivent se rencontrer au temps x, et que le premier met 3 jours à parcourir le chemin, le deuxième doit soit combler les trois jours en racontant quelque chose, soit marquer une ellipse. ex: pendant trois jours, il(elle) s'attela à faire.../ ne put fermer l'oeuil à cause de.../ alla tous les jours à...pour.../...etc)

Ah.. ben si je dois tout faire, autant que je m'y mette dès maintenant ^^'
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Pendant une semaine entière, Aelez chercha auprès des maîtres d'arme, des armuriers et des forgerons qui pouvait bien posséder pareille lame. N'ayant pas l'autorisation de la garder, elle avait fait un dessin sur un bout de papier représentant ce qu'elle avait vu de la dague. Au bout de 4 jours de recherche, alors que l'occasion se présentait à elle, elle demanda même à un marchombre qu'elle vit dans une taverne. Bien qu'il ne sache rien, c'est grâce à une simple phrase qu'il lui donna comme réponse qu'elle finit par trouver. Alors qu'elle l'interrogeait, en précisant qu'elle avait rencontré chaque armurier, forgeron ou maître d'armes de la ville, il l'avait coupée en lui disant clairement qu'il n'avait jamais vu de lame semblable, mais que vu l'ouvrage en question, un joaillier pouvait bien l'avoir en partie créée, si ce n'était pas un dessinateur de renom. Puis il était parti. Sans un mot de plus.
Les trois jours suivants furent les plus longs. Les joailliers réalisaient non pas des armes mais des bijoux, et si l'un deux en avait fabriqué une, il ne l'aurait sûrement pas dit à une jeune fille de passage, et qui plus est très curieuse. Ainsi, elle ne faisait que passer dans les magasins, afin d'essayer de comparer ce qu'elle voyait en vitrine à ce qu'il y avait sur le poignard, pour trouver un semblant de ressemblance due à la main de l'artisan. Elle échoua littéralement. Mais ne voulant pas lâcher l'affaire, en souvenir du Petit auquel elle s'était très attachée, elle se décida à interroger certains joailliers, parmi ceux qui paraissaient les plus sympathiques. Un vieil homme d'abord, à qui elle montra le dessin, mais qui eu l'air tellement surpris de voir une arme aussi bien décoré qu'elle compris qu'il n'avait jamais vu de telle lame. S'ensuivit quelques autres, principalement des bijoutiers sur le marché, jusqu'à ce septième jour depuis la mort du Petit.
Aelez entra dans une boutique qu'elle avait déjà visitée, tenue par une fille d'environ le même âge qu'elle, mais dont les bijoux présentés ne correspondaient pas du tout au style de l'arme, mais qui finalement n'était peut-être pas de la jeune fille mais de son maître, ou inversement. Elle commença alors à lui expliquer qu'elle avait trouvé une arme ouvragée il y a peu, et qu'elle cherchait à connaître le propriétaire afin de lui poser un certain nombre de questions très importantes. Alors qu'elle lui montrait la feuille sur laquelle elle avait dessiné, la jeune fille eu une réaction plutôt inattendue.

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Ipiu, je te laisse expliquer la réaction qu'elle a à ce moment là

Vous assurez
Qui est en vacances maintenant?

(pas moi >.< j'ai mon bac blanc d'abord!!)

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-"Donne nous ta bourse vieillard! On saura quoi en faire, ne t’inquiètes pas! ricanait l'un des trois bandits.
La jeune fille risqua un coup d'oeuil dans la ruelle d'où venaient les voix.
L'homme à la voix douce, tout habillé de noir, ne bougeait pas, jaugeant les trois hommes qui l’acculaient sous un porche. Soraya ne voyait pas son visage, caché dans l'ombre. Les trois brigands commençaient à s'impatienter.
-Alors? Tu es devenu manchot? Peut être qu'on devrait lui enlever quelques doigts, grogna le voleur en pointant un peu plus son coutelas vers sa victime, il en a tellement qu'il ne sait peut être plus comment s'en ser..."
Il ne finit pas sa phrase. L'homme avait bondit, aussi souple qu'un chat, et avait tordu d'un coup sec le poignet de celui qui le menaçait, lui faisant lâcher son couteau. Puis il bouscula les deux autres et se mit à courir. Soraya l'entendait arriver dans sa direction. Mais elle se plaqua contre le mur trop tard et l'homme, concentré dans sa fuite, ne la vit pas immédiatement. Le choc fut brutal. Soraya se retrouva étalée sur les dalles humides.
L'homme réagit immédiatement, se relevant, et scruta la pénombre. On entendait les pas lourds des bandits qui se rapprochaient. La jeune joaillère eut à peine le temps de se relever, chancelante, que l'homme lui attrapa le bras sans ménagement, et l'entraina à travers les ruelles.
Lorsqu' enfin ils s’arrêtèrent, la jeune fille ne sentait plus ses jambes et soufflait comme un bœuf. Son sauveteur lui indiqua de se taire. On n'entendait plus un bruit.
-"Je crois qu'on les a semé, chuchota l'homme de sa voix douce. Il se tourna vers elle, la scrutant de ses yeux sombres, qu'elle pouvait maintenant voir.
-Tu ne devrais pas te promener toute seule la nuit. Surtout dans une ville aussi grande.
-C'est bien à vous de dire çà! Ce n'est pas moi qui avait un couteau sous la gorge tout à l'heure!
Elle crut percevoir une lueur d'amusement dans le regard de l'homme, qui à bien regarder n’était pas aussi jeune qu'elle le croyait.
-En tout cas, merci quand même de m'avoir embarqué. Même si c'etait un peu violent, marmonna t' elle en fronçant les sourcils vers son bras endolori. Oh! et j'ai oublié de vous rendre çà, dit elle en sortant un objet de sa poche. Vous l'avez lâché quand vous m'êtes rentré dedans."
La jeune fille lui tendit la petite dague qu'elle avait ramassé lors de leur fuite. C’était un objet simple, en bois et bon acier du nord, sans décorations. Simple et vétuste, mais efficace.
-Merci, souffla l'homme en récupérant son bien, qu'il rangea dans sa ceinture. Il fut sur le point d'ajouter quelquechose, mais se ravisa et fondit dans l'obscurité. Un instant plus tard, la rue était déserte.
Soraya mit quelques secondes avant de réaliser qu'elle etait toute seule dans le noir, au milieu de la rue. Elle se remit donc en route et aprés quelques rues parcourues avec prudence, elle tomba sur une auberge plutôt acceptable où elle loua une chambre.
Elle ne cessait de repenser à la rencontre impronptue qu'elle avait fait. Elle avait faillit ne pas parler de la dague à l'homme en noir. Cela aurait été hypocrite, mais il y avait quelque chose dans cet objet qui l'avait fasciné. Cependant la dague etait presque grossiérement fabriquée, et la jeune joaillére etait plus sensible aux beautés de l'ornementation qu'à l'efficacité de la lame, si bien qu'elle avait rendu l'arme à son propriétaire. Et maintenant, elle se disait qu'un homme d'un tel charisme, dégageant sagesse et respect ne méritait pas une dague aussi chiche.
Le lendemain, elle avait pris sa décision. Elle retrouverait cet homme et lui offrirait une lame autrement plus belle que celle qu'il avait perdu. Aprés tout, ne lui avait t'il pas sauvé la vie?
En outre, la fascination que lui inspiraient ces armes la poussait à vouloir en connaitre d'avantage sur la manière de les créer.
Elle se rendit donc dans le quartier des artisants, et entra dans la premiére armurie qu'elle trouva.

A cette époque les guildes étaient déjà des cercles fermés d'artisans qui gardaient jalousement les secrets de leur art. Et une loi ancestrale, qui existait encore aujourd'hui, interdisait à tout artisan de transmettre son savoir à quiconque autre que ses descendants ou apprentis connus. La réglementation était stricte et chaque fois qu'un menuisier, ferronnier ou charpentier prenait un apprenti, il devait obtenir l'accord de sa guilde, qui établissait ainsi chaque année une liste précise des détenteurs de leur savoir.
Mais Guens l'armurier était de ces gens qui évoluaient indépendamment des règles, et qui trouvaient toujours le moyen de retourner la situation en leur faveur. Ainsi, quand il avait vu entrer dans sa boutique cette gamine au regard décidé, qui lui avait dit sans préambule "Je veux apprendre à créer une lame", il ne s’était pas étonné outre mesure, et n'avait pas parut inquiet de la réaction de sa guilde, pourtant l'une des plus puissantes d'Al-jeit. Soraya avait ainsi passé trois mois avec le maitre forgeron, à emmagasiner toutes les étapes de fabrication d'une lame, qu'elle soit rapière, cimeterre, dague ou poinçon et elle était revenue à Al-jeit plus pleine de compétences et d'expériences qu'elle n'en avait acquis durant tout le reste de son voyage.

(suite au prochain épisode! Et après tu pourras enchainer Alwynne!^^)

Je suis en vacances mais très certainement présente que le soir! j'ai des tonnes de révision à faire plus que 7 semaines avant mes partiels donc voila!
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Le lendemain à l’aube, la marchombre se mit en route après avoir salué sa famille. Elle arriva assez rapidement à la frontière grâce à Eyota, sa jument pie alezane.
Une fois arrivée au lieu de rendez-vous, Déoria mit pied à terre et attendit le mercenaire. Elle guettait les bruits autour d’elle pour ne pas être surprise. Sa jument renâcla, la marchombre lui caressa le chanfrein. Ce faisant elle n’entendit ni ne vit le coup venir et se retrouva assommée par derrière par le mercenaire, qui s’était approché sournoisement dans son dos.
Après avoir été chercher son cheval noir, le mercenaire hissa la marchombre sur la jument, se mit en selle et après avoir pris les rênes d'Eyota, il lança les chevaux au galop pour être sûr de n’être attaqué par aucun faël.
Il ne les ralentit que lorsqu’il fut sur d’être assez loin de la frontière. Il mit pied à terre, attacha la marchombre, lui banda les yeux, se remit en selle et repartit.
Après un long voyage qui lui prit une bonne semaine, le mercenaire arriva enfin à sa destination. Il marcha longuement, connaissant parfaitement le chemin. Arrivé dans une salle assez vaste, il déposa son fardeau avant de se diriger vers d’autres mercenaires.

« C’est la nouvelle recrue ! Déclara l’un des mercenaires en regardant la marchombre encore assommée et en lui enlevant le bandeau. Elle a l’air rudement mignonne.
-Hep là pas touche !
-Rho ! c’est bon ! »

Peu après, la marchombre se réveilla. Elle laissa ses yeux s’accoutumer à l’obscurité et vit plusieurs mercenaires qui ne semblaient pas réellement faire attention à elle sauf peut-être deux d’entre eux, qui la regardaient avec une lueur avide dans les yeux, et son kidnappeur.
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Bon c'est assez court mais ça me paraissait plus long sur l'ordi.


Edit ipiu: Les fautes sont en rouge et les propositions stylistiques entre crochets. Vous avez tout loisir de modifier et corriger pour qu'il n'y ait pas du rouge partout ^^

edit vas' : faute corrigée

T’inquiètes pour les fautes, je veille!^^
Et n'hésitez pas toutes à donner votre avis, vos suggestions, traquez les incohérences, que vous participiez au rp ou non!

Moi oui, une trèèès grande.
On va en reparler Vast'ille

vast'ille c'est quoi ce surnom pourri!

d'accord Vanille^^ MP aussi accessoirement

Vastrid j'ai essayé de ne pas trop impliquer le maitre de ton perso, parce que si je dois encore le rencontrer, c'est toi qui tiendras les rênes donc il faut que ça reste en phase^^ ça te va comme passage furtif sans révélations?

Ca me va!

Ok alors je m' en vais réfléchir a la suite ^^

édit: voila j'ai réfléchis! Nan en fait la moitié était déjà rédigée
Alwÿnne à toi la main!!

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De retour chez elle, elle n'avait prévenu personne de son arrivée et s'etait enfermé pendant 3 jours dans son atelier. Là, elle avait forgé sa premiére arme, la lame même qui laissait maintenant une forme béante dans la boite de cuir. Avec sa lame d'acier droite et son manche de bois d'ébéne et d'ivoire, le poignard ne mesurait pas plus de 25 cm. La garde etait conposé d'un chapiteau incrusté d'or et de perles, d'un rouleau ou se ramifiaient les branches d'or d'un arbre aux fruits de corail, et d'une base en rosace ornée d'un rubis.
La jeune femme avait aussi ajouté une corne d'ivoire terminée par deux perles, à la jonction de la lame et du manche. L'arme pouvait ainsi être tenue en araignée, le pouce et l'auriculaire autour du manche, la paume sur le chapiteau et le majeur dans le prolongement de la lame, avec les deux doigts restants recourbés de l'autre coté du manche, de chaque coté de l'acier.
Elle avait pris dans les réserves de matiére de son pére un morceau de cuir beige dont elle avait tapissé une vieille boite de gants en bois. Elle avait soigneusement dissimulé le tout et s'était juré de retrouver l'homme auquel l'objet était destiné.

Soraya soupira. Cela faisait à peine 2 ans qu'elle avait pris cette décision, et elle l'avait déjà relégué dans un coin de sa mémoire. Mais par où aurait elle put commencer? Elle se leva et remit de l'ordre dans le coffre. Elle posa sur le dessus la boite de cuir.
La semaine suivante fut tranquille. Un serviteur vint récupérer la commande du noble, mais il n'y eut pas d'autre grosse commande. Et puis un jour, une fille entra dans la boutique.
C'etait une fin d'aprés-midi, une de celles où il ne se passe pas grand chose, car tous les clients potentiels sont passés dans la matinée, une de celles où le magasin est ouvert seulement parcequ'il n'y a rien d'autre a faire. Il n'y avait qu'un client dans la boutique, un voyageur de passage qui n’achèterait surement rien. Soraya etait plongée dans ses comptes, surveillant distraitement l'étranger, lorsque la clochette de sa porte tinta. Elle leva la tête et apperçu une jeune femme d'à peu prés son age qui refermait la porte.La joailliére ne lui préta pas tout de suite attention, car la plupart des gens qui entraient dans sa boutique regardaient d'abord les piéces exposées, et un grand nombre ressortait sans avoir rien acheté et sans même lui avoir adressé la parole. Mais la visiteuse se dirigea directement vers elle. En arrivant à sa hauteur, elle se tourna vers Soraya, qui remarqua que les yeux de la fille n'avaient pas la même couleur. L'un etait foncé, presque noir, l'autre était bleu pâle.
-"Bonjour. Puis-je parler au propriétaire des lieux? demanda l'inconnue.
-C'est moi. Qu'est-ce que je peux faire pour vous?
Un éclair furtif de surprise passa dans les yeux singuliers de la jeune fille, qui se reprit aussitôt. Elle lui expliqua qu'elle était entré en posséssion d'un objet dont elle voulait déterminer la provenance, et que pour celà elle faisait le tour des joailliers de la ville.
-Je vais vous montrer un dessin, ce sera plus clair, dit-elle en fouillant dans son sac. Elle en sortit un parchemin qu'elle tendit à Soraya. Celle-ci déroula le papier, qui laissa apparaitre le dessin, plutôt bien fait,..d'une arme.
Son arme!!
Soraya marqua un temps d'arrêt. Puis se reprenant, elle examina plus attentivement l'image. C'etait bien la dague de l'homme en noir, avec ses cornes en ivoire, et son arbre aux fruits de corail. On n'avait pas représenté toutes les fioritures, mais dans l'ensemble cela y ressemblait parfaitement. Oui, on ne pouvait pas se tromper.
La surprise, puis l'incrédulité passérent sur le visage de l'artisan. Il fallait décider vite. Qu'une inconnue pose des questions sur une dague volée, de surcroit fabriquée en toute illégalité etait troublant.
Soraya repris ses esprits et releva les yeux vers la jeune fille. Elle lui adressa un sourire poli et dit:
"Je ne sais pas qui vous a renseigné, mais comme vous le voyez sur mes étals, je ne fait pas commerce d'armes. Et je n'ai jamais reçu aucune commande de ce genre."
Elle la regarda d'un air assuré. Elle avait misé sur une demi-vérité et ne tarderait pas à voir si elle avait gagné ou perdu.

eh ben alors!! y'a du relâchement là!!

Désolé, pas eu le moral puis après un peu un manque de temps

Désolé, j'avais pas du tout vu la suite faite par Ipiu... ^^''
Du coup vu qu'il risque de suivre une discussion, moi je propose qu'on la fasse via la CB à un jour et une date précise, puis qu'on la retranscrive ici avec (éventuellement) de la narration ajoutée. Piu, comme tu veux, on fait soit tout ici, soit sur la CB

Bah je sais pas...en même temps sur la CB ça ne permet pas trop de réfléchir, et puis une fois que c'est écris, c'est écris. Mais ça peut aussi être un avantage, après tout on est dans le bain du dialogue, ça met dans les conditions de la scène. Par contre il faudra faire scrupuleusement attention au moment de rajouter les passages narratifs, quitte à parfois modifier les paroles pour que tout reste cohérent.
Et on est pas obligé de faire un long dialogue, ça dépend de la tournure que prend la situation, et de la bonne volonté des personnages...

On a qu'à faire un essai..ça ne coute rien. Je suis dispo toute la semaine plutôt l’après midi.

Je suis pour l'essai ^^ Et de même, je suis dispo toute la semaine l'aprem. Je propose qu'on essaye de se rejoindre vers 16h mardi ou mercredi. (au pire on se connecte et si l'autre vient pas, ben on retente le lendemain xD)

Belle initiative Nous n'attendons que cela!!
Surpassez vous!

euh je dirais mercredi...demain je suis pas sure d'être rentrée à temps... m'enfin si t'as rien d'autre à faire passe un coup pour voir, si je peux j'y serais^^

Dialogue en co-écriture avec Alwÿnne alias Aelez.^^

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-"Vous avez eu l'air surprise en voyant le dessin, remarqua la visiteuse. Vous êtes sûre de n'avoir jamais vu une arme comme celle-ci ?

-Des armes, on en voit tous les jours sur les étals des marchands, répliqua son interlocutrice. Mais vous ne m'avez pas dit pourquoi vous cherchiez son fabriquant. Est-ce pour en faire faire une nouvelle? Si c'est le cas je ne peux pas vous aider.

-Posséder une telle arme ne m'intéresse pas en soit. C'est plutôt savoir qui est le dernier possesseur de cette arme qui m'intéresse.

-Vous m'intriguez. Qu'est-ce qu'une lame peut bien avoir à faire avec des rêveurs? car vous êtes une Rêveuse n'est-ce pas?"
Soraya ajouta, "Vous êtes plutôt pacifiques normalement..."

-"Eh bien... A l'académie il y a eu quelques soucis la semaine passée. Parmi ces problèmes, il y a la présence de cette lame dans un lieu où elle n'aurait jamais dû arriver. Je cherche donc à en connaitre la provenance.

-J'ai... peut être une information qui pourrait vous aider. Mais cela implique de vous accorder beaucoup de confiance. Après tout je ne vous connais pas...Alors si vous voulez que je vous fasse confiance, ne faite pas de mystère avec moi.

-Que voulez vous savoir exactement ? demanda la dessinatrice. Je ne garantis pas que je vous donnerais la réponse, car ce qui a eu lieu est censé rester secret... mais il doit y avoir moyen de s'arranger dans de bons termes

-Et bien, dans la mesure ou vous voulez trouver l'origine de cette arme, j'imagine que vous vous intéressez de prés à son créateur. La question est: qu'attendez vous de lui?

-J'en déduis que si vous n'êtes pas vous même la créatrice de cette arme, au moins vous connaissez la personne en question. Ai-je tort ?"

-Peut être en effet. Vous n'avez pas répondu, répondit Soraya. De toute façon, je suis impliquée d'une manière ou d'une autre, donc autant me dire de quoi il retourne, cela ne changeras pas grand chose..

-J'attend de lui qu'il puisse me dire qui en est le dernier possesseur, si ce n'est lui même.

-Dans quel but? A quoi bon remonter à l'origine en s’arrêtant avant la création de l'objet?

-Le plus simple pour moi était de retrouver le créateur. La dernière personne a l'avoir eu dans les mains ayant pris la fuite après un acte aussi discret qu'inhumain."

Soraya se figea. La dernière phrase de la jeune femme l'avait frappé. Etait-ce... "Un meurtre, souffla t'elle". Elle releva les yeux vers son interlocutrice, espérant apercevoir dans ses yeux vairons un signe indiquant qu'elle s'était trompé. Il n'y en avait pas.

-"Oui.. Comme vous avez l'air très au courant sur cette lame, je vais me permettre de vous en dire un peu plus. j'espère que vous pourrez m'aider en retour.
La semaine passé à l'académie, quelqu'un est apparu au milieu de la cour, réclamant qu'on vienne l'aider. Cette personne était blessée, aussi avant de répondre à son appel, nous l'avons soignée. Le matin du départ pour le ramener chez lui, je l'ai trouvé dans son lit, cette lame planté dans l'abdomen.
C'était un Petit, et lors de son séjour à l'académie, il est surtout devenu un ami.

-Je suis désolée pour votre ami. Je vais vous dire ce que je sais, ce qui ce résume à pas grand chose en définitive, soupira t'elle. venez."
Soraya se leva de son comptoir et se dirigea vers l’arrière boutique. Elle laissa passer la dessinatrice, et referma le rideau derrière celle-ci. Puis elle se tourna vers le coffre. Elle y récupéra la boite de cuir beige et se relevant, revins vers la fille.

-"Que contient cette boite ?

-C'est bien là le problème. Rien. je vais vous expliquer, mais d'abord, je dois vous avouer que je connais bien cette arme. C'est moi qui l'ai fabriqué...

-Vous ? Je dois avouer que c'est une belle œuvre. Mais dites-moi, cette arme, vous l'aviez toujours avec vous il y a une semaine, ou vous l'aviez donnée à quelqu'un ?"

Aelez commenca à se tenir prête à rentrer dans l'imagination au cas où la jeune fille serait l'assassin.
Soraya esquissa un sourire.

-"Laissez moi continuer...,commença t'elle.

-Allez-y, je vous écoute.

-Je l'ai donc fabriquée, il y a de cela presque 2 ans, et depuis elle dormait dans le coffre que vous voyez. Enfin était censé dormir là. Il y a une semaine, je ne sais pourquoi j'ai eu...un sentiment étrange, et j'ai ré ouvert le coffre pour vérifier son contenu..

-Hmm..

-C'est là que je me suis aperçu qu'elle avait disparu. Quelqu'un m'a volé le poignard. En tout cas, je ne suis pas responsable de la mort de ce Petit, dit-elle, en regardant la dessinatrice droit dans les yeux.

-Mais.. quelque chose m'intrigue. De ce que j'ai pu voir, l'arme avait l'air en sécurité. Comment a-t-on pu réussir à vous la prendre ?"

-Croyez-vous que je ne me le suis pas demandé? Je suis dans ma boutique pendant toute la journée, et quand elle est fermée, un lourd panneau de bois bloque l'étal. La nuit aussi."

Aelez sentait que la jeune femme était sincère.
-"Pour réussir à la trouver, il fallait que la personne connaisse son existence,ajouta t'elle, et vous me semblez assez secrète à ce sujet. J'en déduis que peu, voir personne, n'était au courant de son existence.

-Vous pensez bien. En fait...oh et puis au point où j'en suis. Ce n'est pas une activité très légale.

-Il me semble que désormais nous avons un but commun: retrouver celui qui a volé cette arme, qui doit surement être à l'origine du meurtre.

-Oui en effet, répondit la joaillére.

-Pour ce qui est de l'arme par contre, je devrai peut-être réussir à mettre la main dessus. Actuellement elle est analysé par un des maîtres de l'académie, mais dès qu'il aura fini, je devrai réussir à la récupérer et à vous la rendre.
Je pense qu'après tout, elle est mieux auprès de sa créatrice, dit Aelez en souriant.

-je vous remercie. Vous pouvez la garder autant de temps que vous le désirez si cela peut aider les recherches.

-Bien. Sur ce, je vous laisse, vous m'avez déjà bien aidé. A la moindre information, je vous tiens au courant."
Aelez se dirigea vers la porte. Juste avant qu'elle sorte, Soraya l'interpella.

-Au fait, vous ne m'avez pas dit votre nom."

-Aelez. Et vous ?

-Soraya. Soraya O'Saün.

-Heureuse de vous avoir rencontré, Soraya. N'hésitez pas à passer me voir à l'académie."
Aelez sorti du magasin.

J'essaie de faire ma partie rapidement mais bon entre les révisions et les cours c'est des journée de 48h qu'il me faudrait.

Je ne vous promets pas la partie pour ce week-end trop de truc à faire en deux jours mais peut être le week-end du 8 mai (très long week-end de 5 jours) où je devrais avoir plus de temsp en fonction de ce que je fais j'ai mes grand parents.

Je devrai être plus prèsente et plus assidu après le 6/7 juin fin des examens. entre temps ce sera des passages éclairs. Vraiment désolé mais les exams avant tout surtout si je veux validée mon année (mission quasi impossible à moins d'un miracle)

T’inquiètes prend tout le temps qu'il faut, on est pas pressés. Le tout est qu'on aie un ordre d'idée^^ et puis on aura toutes les vacances ensuite pour être assidues :p